منتديات قفصة
التسجيل يمكّنك من دخول كافة الأقسام و المساهمة فيها، و يتم تفعيل عضويتك بالعودة الي بريدك الإلكتروني والضغط على رابط التفعيل
منتديات قفصة
التسجيل يمكّنك من دخول كافة الأقسام و المساهمة فيها، و يتم تفعيل عضويتك بالعودة الي بريدك الإلكتروني والضغط على رابط التفعيل
منتديات قفصة
هل تريد التفاعل مع هذه المساهمة؟ كل ما عليك هو إنشاء حساب جديد ببضع خطوات أو تسجيل الدخول للمتابعة.



 
الرئيسيةالبوابةأحدث الصورالتسجيلدخول

 

 La Presse : Gafsa ville universitaire

اذهب الى الأسفل 
كاتب الموضوعرسالة
العمدة

العمدة


عدد المساهمات : 367
تاريخ التسجيل : 09/02/2010

La Presse : Gafsa ville universitaire Empty
مُساهمةموضوع: La Presse : Gafsa ville universitaire   La Presse : Gafsa ville universitaire Icon_minitimeالثلاثاء 22 يونيو 2010 - 13:35

Gafsa
L'appétit d'une plus grande vocation
universitaire…
Gafsa n'est pas que minière. Les préfigurations d'un pôle
universitaire, qui opère de son rayonnement, sont bel et bien là.


Recensant près de 14.000 étudiants sous son égide, l’Université de Gafsa a
pu, en l’espace de quelques années, arracher une vocation qui n’attend qu’à être
confirmée dans les années à venir. Le quotidien de toute une ville tend à
s’imprégner d’une énergie beaucoup plus fertile…
Evidemment, cela n’aurait pas fait sens, si Gafsa avait été oubliée de la
dynamique de décentralisation de l’enseignement supérieur, qui a gagné le pays
depuis quelques années. La ville ne demandait pas plus que cette sollicitation,
par ailleurs impératif économique et socio-culturel, pour s’imposer aujourd’hui
comme un pôle universitaire régional. Le jacobinisme «cognitif» n’étant
absolument plus de mise en ce XXIe siècle... Avec 10 institutions
universitaires, la ville de Gafsa peut désormais s’enorgueillir de se distinguer
dans la région du Sud-Ouest en tant que pôle universitaire. Ceci, en attendant
d’élargir son pouvoir d’attraction.
Des 13.800 étudiants fréquentant
l’université de Gafsa, la moitié est originaire de ces deux villes que sont
Gafsa et Tozeur. Le reste vient d’un peu partout de la Tunisie, voire d’autres
pays : une quarantaine d’étudiants d’Algérie, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire,
du Congo… «L’idéal serait de recenser un taux de 60% venant de l’extérieur de la
ville», indique M.Abderrazak Jday, président de l’Université de Gafsa. Avant de
renchérir: «La réussite serait d’atteindre une répartition statistique donnant
majoritaire le nombre d’étudiants venus d’ailleurs. C’est un indicateur de bonne
santé».
Une manière d’apprécier la réussite à travers le pouvoir d’attraction
qu’exerce l’université auprès des populations estudiantines des villes voisines.
Cela serait plus intéressant également pour obtenir la dynamique économique
escomptée dans la région. L’installation d’une université génère souvent la
création de diverses activités économiques qui gravitent autour d’elle. Tout le
monde y trouve son compte : librairies, taxiphones, commerces de produits
alimentaires, foyers privés, cafés…
A l’instar de cette cité située à la
lisière des foyers universitaires, «Zarroug», abritant des centaines
d’étudiants… Lassaâd, un épicier installé dans le coin, nous confie: «Je suis
ici depuis deux ans et je peux vous assurer que, pendant les vacances, les lieux
ressemblent à une cité déserte».
L’université a de tout temps été un
générateur d’emplois, du fait que c’est un énorme consommateur de services et
d’équipements. L’accroissement de la population qui se trouve «dopée» par les
étudiants contribue au façonnement d’un nouveau visage de la ville sur le plan
économique.
Drainer davantage d’étudiants relève donc des objectifs à
atteindre. Et cela relève des ambitions légitimes, sachant que, en la matière,
l’Université de Gafsa observe sa courbe croître d’année en année. Le constat est
valable également en ce qui concerne l’effectif des enseignants: de 2004 à 2008,
leur nombre est passé de 264 enseignants, toutes catégories confondues, à 717. A
ce propos, M. Jday indique que, durant la même période, le pourcentage de
professeurs permanents est passé de 29 à 50%.
De fait, en l’espace de quatre
ans, des postes ont été promus pour élever le niveau des institutions
universitaires et pour assurer une meilleure qualité d’encadrement. L’objectif,
selon le président de l’Université de Gafsa, étant d’atteindre un taux de 85 %
d’enseignants permanents. Il s’agit, à ce même titre, de solliciter les
compétences issues de la région : «L’on a récupéré pas mal d’enseignants qui
s’étaient dispersés un peu partout dans le pays».
Dynamique culturelle
A côté de la dynamique économique occasionnée par l’université, il va sans
dire que la présence d’une université profite également à la création d’une
autre, culturelle cette fois-ci. 69 clubs opèrent au sein de l’université : ils
œuvrent pour l’animation aussi bien de l’espace universitaire que celui de la
ville, par le biais de conférences et manifestations scientifiques, dont ils
assurent l’organisation. Au menu également, cinéma, musique et théâtre, à
travers l’invitation d’illustres artistes tunisiens, qui visitent Gafsa et s’y
produisent. Alors, bien évidemment, cette animation profite à la ville tout
entière, n’étant pas restreinte à l’univers estudiantin. Sur un autre plan,
l’impact sur la vie associative est tout aussi réel. Ainsi, des associations
sont hébergées au sein même de l’université, contribuant à l’enrichissement du
tissu associatif.
Maintenant, ce qui reste à revoir, selon le président de
l’Université de Gafsa, serait la carte universitaire. En ce sens qu’il importe
de délocaliser les institutions universitaires au sein même de la ville. En plus
clair, il s’agit de créer une carte universitaire à 3 pôles, intégrant à la fois
le centre-ville, l’entrée nord et l’entrée sud de la ville. «Ceci pour que les
retombées bénéfiques profitent à la totalité de la ville», souligne M.
Jday.
Par ailleurs, la création de pôles de compétence dans les créneaux
porteurs figure parmi les pistes dans lesquelles il s’avère opportun de
s’engager: l’énergie et l’eau, en plus de disciplines telles que l’informatique
et les télécommunications.
Une université qui poursuit donc son bonhomme de
chemin grâce, entre autres, au foisonnement des spécialités d’études : 45
spécialités au total. Avec, en sus, des masters au nombre de trois: un master
professionnel en ingénierie et management de l’énergie, un deuxième en chimie
industrielle et environnementale et, enfin, un master professionnel dans la
création et la gestion des PME. L’Université de Gafsa abrite également trois
unités de recherche, à savoir : «Sud-Ouest : l’histoire, les vestiges et la
société», «La biochimie et la science des génétiques» et, enfin, «Les matières,
l’énergie et l’environnement».
Selon M. Jday, le salut passera par la
création de ce qu’on appelle les «pôles de compétence». Un pôle de compétence
est, en substance, une spécialité d’études qui, n’ayant d’existence nulle part
ailleurs que dans une ville bien déterminée, demeure en quelque sorte l’apanage
d’une seule région. Il existe actuellement un seul pôle de compétence relevant
de l’Université de Gafsa, à savoir l’Institut supérieur des sciences et de la
technologie de l’énergie. Les ambitions universitaires de Gafsa sont de la même
grandeur que les montagnes qui enlacent la ville...
Mehdi BEN REJEB
الرجوع الى أعلى الصفحة اذهب الى الأسفل
 
La Presse : Gafsa ville universitaire
الرجوع الى أعلى الصفحة 
صفحة 1 من اصل 1
 مواضيع مماثلة
-
» Gafsa, la ville de tous les projets
» la route périphérique autour de la ville de Gafsa
» L'appel de l'au-delà (publié à La Presse le 1er juin 2011)
» Dar Gafsa
» Investir à Gafsa

صلاحيات هذا المنتدى:لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى
منتديات قفصة :: قفصة أم المدائن :: أصداء الجنوب الغربي-
انتقل الى: