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عدد المساهمات : 2831 تاريخ التسجيل : 24/01/2010
| موضوع: Journal Poeme الإثنين 26 أكتوبر 2015 - 12:17 | |
| JOURNAL . L'ombre des assassins plane toujours. Aller, retour, tout est à rebours. Infos contre infos. Valse sinistre des stylos. Des bruits avant-coureurs. Des menaces de toute les couleurs. Des bandits aux longs couteaux. Des colonnes noires dans les journaux. Des tumultes dans les tribunaux. Guerre des rapaces. On accorde, on fignole et on efface. Plan diabolique, manœuvres sans trace. Candidats foireux, aspirants voraces. Feu dans la barque, ministres en disgrâce.
Des courses à toute allure. Des déchirures, boum, droit dans le mur. Des dossiers obscurs. Retour à la torture. Des matraques qui lacèrent la peau. Des salauds, des méchants crapauds. Des médecins sous la foi du serment. Se livrent à des pratiques d'un autre temps. Des fonctionnaires manchots. Qui font la sieste au boulot. Des hôtels vides, des cités sordides. Des chômeurs avec rien dans le bide.
Une diplomatie lunaire. NEW YORK, PARIS, AMMAN, le CAIRE. Cinq mille volontaires. Des fachos , des monstres sanguinaires. Combien faut-il ? Pour la bataille d'imbéciles. Combien faut-il ? Pour ce plan hostile. Jeunesse en route pour la poudrière. Pleurs dans les chaumières. De misère en misère. Jusqu'à la mort certaine au fond des mers. Alcool, Hachich, bakchich. Violence en haut de l'affiche. ZATLA, combat, pour qui sonne le glas. La vie est difficile ici bas.
Un mur de sable, des mesures contre le diable. Des camionnettes, des mitraillettes, Du carburant, des gros bidons, des cigarettes. De la littérature pour vous expliquer la CHARIAA. Des missions secrètes, des messagers de la KATIBA. Des honnêtes commerçants le Coran sous le bras. Des mercenaires sans foi ni loi, pauvre soldats. C'est la débrouille, du travail il n'y en a pas. Horizon gris, dangers SALAFIS, calme plat. Justice boniche, manigances et triches. Textes juridiques en friche. Registre des pauvres, registre des riches.
Des nouvelles figures à la kasbah. De la rigueur, pour les misérables forçats. Pour ceux qui triment, Pour ceux qui s'abîment. Pour ceux qui produisent les richesses de l'Etat. Des mesures spéciales, pour les vandales, Les voleurs, les sbires, les assassins en cavale. Réconciliation totale, pour l'ordre dans le dédale. Merci à nos élus, à nos barbus, A nos piliers d'appuis, à nos gardiens de bahuts. Merci à nos sages, notre quartet du prix NOBEL. Nos medias, nos porteurs de nouvelles.
Retour des tyrans de l'ancien régime. Nouveaux balcons pour les vieux ZAIMS. On se compte, on se scrute, on se recompose. Mêmes récits, mêmes litanies, mêmes proses. Mêmes lâches, mêmes vaches. Mêmes vomis, mêmes pourris. Mêmes rouages, mêmes clivages. Avec un habillage tout neuf. Encore un mensonge, encore un bluff. Une confrérie de mafieux et de religieux. Pour gouverner les miséreux. Une nouvelles bande de ripoux. Bras dessus, bras dessous. Froufrous, accolades et bisous sur les joues. On remet les structures d'antan. Un garde chiourme pour chaque camp. On noirci le droit, on réécrit la loi. On mettra la société civile aux abois. On appliquera le sparadrap sur l'ordre des avocats. Pour la renaissance des vieux souvenirs. Nouveaux Cadis, brillant mufti, nouveaux Emirs. Vive ZABA et tous les papas, Vive BEJBOUJ, THAALBI et BOURGUIBA. MTK. Stg: 25/10/2015 | | |
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