[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Le nouveau ministre
délégué auprès du ministre l’Intérieur chargé des réformes, Mohamed
Lazhar Akremi, a entamé sa mission de pompier par une visite, mercredi,
dans la région minière de Gafsa. Ce n’était pas une sinécure.
L’activité économique dans cette région réputée frondeuse a connu ces
derniers jours des perturbations en raison des mouvements de sit-in
organisés par des groupes de chômeurs dans différentes structures de
production et de services publics. La visite du responsable frais émoulu
visait à dialoguer avec les meneurs des mouvements sociaux et à trouver
des compromis pour résoudre les problèmes en suspens.
Des rencontres ont ainsi été organisées entre M. Akermi et les sit-inneurs à
El Ksar, Medhilla et Metlaoui. Le responsable gouvernemental a essayé
d’expliquer que la légitimité des revendications des habitants de ces
régions ne peut en aucun cas excuser le blocage de l’activité économique
dans la région. Et que sans une reprise de cette activité, le
gouvernement aurait du mal à répondre aux défis de l’emploi et du
développement des régions. Il a proposé de constituer des comités et des
groupes de sages afin d’identifier les priorités et les solutions au
problème du chômage dans la région et de les soumettre aux autorités publiques.
On ne peut pas dire que la communication de crise a
opéré. Le nouveau ministre n’a pas de baguette magique ni de solutions
instantanées. Et les paroles ne suffisent pas. Les grévistes et
sit-inneurs, qui ont longtemps attendu, s’impatientent de cueillir les
fruits de la révolution dont ils furent les déclencheurs. Ces fruits, ce
sont des activistes et des opportunistes de Tunis qui les cueillent,
comme toujours. Comme quoi, l’histoire tunisienne est un éternel
bégaiement. Les «7 novembre» se suivent et se ressemblent étrangement…