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 Qui a peur des archives d'Arafat ?

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كاتب الموضوعرسالة
hayfa

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عدد المساهمات : 1563
تاريخ التسجيل : 24/01/2010

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مُساهمةموضوع: Qui a peur des archives d'Arafat ?   Qui a peur des archives d'Arafat ? Icon_minitimeالخميس 18 مارس 2010 - 14:39

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L’Autorité palestinienne souhaite rapatrier à Ramallah
les documents personnels laissés à Tunis par le « Vieux », lors de son
départ, en 1994. Les négociations traînent en longueur et les
spéculations vont bon train : « trésor » ou « bombe à retardement » ?
Tunis, quartier résidentiel de Mutuelleville. Sur l’avenue
Jugurtha, une modeste villa est la cible d’une drôle de chasse au
trésor. Entre 1982 et 1994, à l’époque où, chassée du Liban,
l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) avait trouvé refuge
dans la capitale tunisienne, Yasser Arafat y vécut. En 1994, à son
retour à Gaza et en Cisjordanie un an après la conclusion des accords
d’Oslo (qui prévoyaient – promesse jamais tenue – un retrait israélien
des territoires occupés en 1967 et l’instauration d’un État
palestinien), le chef historique de la résistance palestinienne préféra y
laisser à l’abri ses archives privées. Depuis, la bâtisse, qui comporte
deux niveaux, est placée sous la garde conjointe des services de
sécurité tunisiens et de quelques hommes maintenus à Tunis de la garde
présidentielle palestinienne, qu’on appelait jadis la Force 17.
Petits carnets
Que contiennent donc ces archives pour être à ce point convoitées ?
Elles rassemblent évidemment des documents antérieurs à 1994, dont
certains remontent sans doute aux années 1960. Il est probable que s’y
trouvent des correspondances échangées entre Arafat et des chefs d’État
et hommes politiques étrangers, des PV de réunion, des documents
financiers (y compris les fameux petits carnets dont Arafat ne se
séparait jamais et où il tenait sa comptabilité bancaire), ainsi que des
notes demeurées secrètes. Un « trésor », estiment certains. Une « bombe
à retardement », écrivait le 19 janvier le site internet debka.com, qui
se définit comme indépendant, mais dont les analyses sur le
Moyen-Orient sont souvent proches de celles des services israéliens.
Ces derniers ont, de tout temps, fait la chasse aux archives
d’Arafat. En 2002, lors d’une attaque de Tsahal contre la Mouqataa, le
QG du chef de l’OLP à Ramallah, en Cisjordanie occupée, ils se sont
emparés de dizaines de milliers de documents accumulés par lui depuis
1994. « Dans une certaine mesure, raconte Miri Eisin, un colonel dans le
renseignement qui a participé à l’opération, nous leur avions pris leur
mémoire, nous leur avions pris leur base de données. »
Depuis le décès du « Vieux », le 11 novembre 2004,
l’Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, s’efforce elle
aussi de récupérer les fameuses archives tunisoises pour les rapatrier à
Ramallah. À plusieurs reprises au cours des derniers mois, ses
représentants ont fait part de leur souhait aux autorités tunisiennes.
Devant les atermoiements de ces dernières, ils ont proposé de
photocopier les documents, puis sont revenus à la charge lors de la
visite à Tunis, du 22 au 26 février, de Said Abou Ali, le « ministre »
palestinien de l’Intérieur, en compagnie de trois généraux : Ziad Hab
Errih, chef de la Sécurité préventive, Hazem Atalla, directeur général
de la police, et Radhouane el-Helou, responsable des finances.
Tensions et démentis
La délégation n’a pas obtenu que l’affaire soit inscrite à l’ordre du
jour des entretiens, qui se sont limités aux « questions liées à la
promotion des relations bilatérales ». Certains journaux au Moyen-Orient
ayant, à cette occasion, évoqué des « tensions », les deux parties ont
publié simultanément des démentis soulignant l’excellence de leurs
relations (« solides », « privilégiées »). Dans l’immédiat, les archives
resteront donc à Tunis, d’autant que les ayants droit d’Arafat, en
premier lieu Zahia, sa fille aujourd’hui âgée de 15 ans, Souha, sa
veuve, et Nasser al-Kidwa, son neveu, ont en principe leur mot à dire.
En privé, des sources palestiniennes se déclarent convaincues qu’une
commission mixte sera amenée, dans quelques mois, à réexaminer l’affaire
sous un angle technique.
Si elle est repartie à Ramallah les mains vides, la délégation
palestinienne a profité de l’occasion pour achever le démantèlement des
institutions de l’OLP encore en place dans la capitale tunisienne. Le
département des affaires politiques notamment, qu’Arafat souhaitait
maintenir loin des regards israéliens, va être transféré à Ramallah.
Farouk Kaddoumi (alias Abou Lotf), son chef, établi à Tunis depuis
vingt-huit ans, est l’un des fondateurs du Fatah et de l’OLP. Il s’est
toujours opposé aux accords d’Oslo négociés par Abbas et refuse de
rentrer dans les territoires occupés avant le départ du dernier soldat
israélien. Pour lui, Ramallah est un « piège » dans lequel les
dirigeants de la résistance se sont laissé enfermer. La tenue dans cette
ville, en août 2009, d’un congrès du Fatah est donc à ses yeux
totalement « illégitime ».
Abbas mis en cause
En juillet de cette même année, Kaddoumi n’a pas hésité à rendre
public un document, qu’il affirme tenir d’Arafat en personne, suggérant
qu’Abbas était informé des plans d’Ariel Sharon pour éliminer le chef de
la résistance. Abbas a naturellement démenti et aussitôt écarté
Kaddoumi de toute responsabilité au sein du Fatah. En sa qualité de
membre du comité exécutif de l’OLP, dont il se considère un représentant
diplomatique légitime, ce dernier conserve toutefois ses bureaux à
Tunis. Il est désormais le seul haut responsable palestinien à y
résider.
Mohamed Ghoneim (alias Abou Maher), un chef historique du Fatah qui
gérait les affaires du mouvement, a quant à lui fermé son bureau à Tunis
le 1er février, dans la plus grande discrétion, pour s’installer à
Ramallah, où Abbas l’a nommé ministre sans portefeuille dans le
gouvernement provisoire dirigé par Salem Fayyad. Moins chanceux, quelque
trois cents cadres et employés de l’OLP et du Fatah, dont plusieurs
dizaines d’officiers, se retrouvent abandonnés à un sort précaire, à
Tunis. La plupart ont été mis à la retraite d’office. D’autres ont été
repris – mais dans quelles conditions et pour combien de temps ? – par
l’ambassade de Palestine.

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