[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]ven.08.07.11 Au moment ou nous écrivons ces lignes nous savons peu de
choses sur les discussions entre le Ministère de l’Industrie et des
Technologies et le Groupe Nippon Yazaki. Une chose est cependant
certaine, les entretiens entre les deux parties ont un seul et même
objectif désamorcer rapidement la crise sociale née des sit in qui
perturbent l’activité de Yazaki dans la région de Gafsa où il dispose
d’importants sites de production avec une stratégie d’embauche de
milliers de personnes, une affaire vitale pour la région.
Ce que nous savons aussi c’est que le modèle Yazaki est essentiel dans la
politique tunisienne de promotion de pôle industriels et de
compétitivité dans les régions. Ce que nous ignorons par contre, c’est
la manière avec laquelle a était traité le cas Yazaki dés le départ et
bien avant la Révolution du 14 Janvier.
Les revendications
sociales des employés de cette entreprise japonaise cacheraient-t-elles
d’autres sujets de mécontentement de la part de cet important
investisseur ? Au point de brandir l’arme d’une brutale délocalisation
vers des pays concurrents Turquie et Maroc en tête ? Car nous savons
que les grévistes finiront par être gagnés par la lassitude et les
dividendes des négociations. Ce malaise qui gagne les investisseurs dans
nos régions prioritaires n’est-t-il pas le symptôme d’une maladie
profonde celle des Pôles de Compétitivité, et des conditions de leur
fonctionnement ??
Imaginons un instant le quotidien d’un
ingénieur japonais qui a passé sa jeunesse dans les banlieues cousues de
Tokyo passé des journées studieuses et tranquilles à Metlaoui où son
employeur l’a expédié. Voilà qui est bien difficile à imaginer. Non pas
que la région soit dépourvue de charmes et d’attraits. Bien au
contraire, le bassin minier est sauvagement beau, ses habitants sont
authentiques et son histoire et légendaire. Mais rien n’a était fait
pour que la vie de tous les jours soit agréable pour nous et pour ceux
que nous invitons à investir dans notre magnifique pays.
Nabil ALLANI