latinlover
عدد المساهمات : 78 تاريخ التسجيل : 04/04/2011
| موضوع: Par leurs actes, ils nient Dieu الأربعاء 11 مايو 2011 - 14:03 | |
| Dans les pays arabes et musulmans en général, un mouvement vers la « religion » est un constat des plus saillants ces dernières années. Une véritable réislamisation des peuples musulmans. Les masses affluent vers les mosquées, se cantonnent face aux chaînes satellitaires où des centaines de prêcheurs enseignent la foi, la religion. Des prêcheurs qui pullulent, qui voient leur nombre augmenter à un rythme exponentiel. L’œil seul, sans esprit, conclura certes à une tendance de spiritualisation des ces peuples, à un raffinement moral et humain.Toutefois, c’est l’opposé qui triomphe. La manière d’être-au-monde est au plus bas de ses niveaux. Cette manière d’être peut être définie par deux termes principaux qui divergent nettement de l’idée de foi en dieu : l’absence d’éthique et l’aversion au changement.L’absence d’éthique Nos sociétés sont marquées par la dégradation civique. Les comportements justes font l’exception, surprennent. L’individu en agissant n’a aucun souci de l’éthique et de l’universalité de son comportement. En d’autres termes, l’individu en agissant ne pense pas aux conséquences éventuelles si le groupe humain à qui il appartient se comporte de la même manière que lui. Cet état d’esprit est digne des rassemblements humains qui n’ont pas connu l’Etat. Les exemples ne manquent pas à ce titre. Le comportement dans les routes témoigne du chaos civilisationnel englobant tout le prisme social sans exception. La corruption dans tous les secteurs (publics et privés) constitue une variable omniprésente dans l’équation économique. L’escroquerie est aussi monnaie courante dans la société entre tous les individus. Chacun trompe l’autre. Une affaire est jugée bonne à la mesure de la lésion infligée à autrui : le vendeur est content et fier s’il a lésé l’acheteur et vice-versa. Et beaucoup d’autres comportements et attitudes : les évasions fiscales, les employés non couverts socialement, les chèques sans provisions, le régionalisme, etc. En somme, c’est le triomphe des instincts les plus vilains et des actes les plus bas : l’égoïsme, l’arrivisme, l’acharnement pour le gain plus que facile, non mérité et désespérant pour les autres, l’offense même par un regard, l’indifférence, l’intolérance et la marginalisation. Au point où on est surpris si on est bien salué, bien servi, bien accueilli, si on est traité avec équité. L’Homme est considéré en regard de ses attributs matériels et non de son essence humaine et de sa conscience. Il est jugé d’après sa naissance (région, famille), sa fortune et son pouvoir. Ainsi, dans ces sociétés, chaque individu crée et ajoute à la laideur existante dans le monde. Chaque individu institue une nouvelle absurdité et vient augmenter celles déjà existantes. Chaque individu produit de la désespérance, de la lassitude, du découragement et participe au rétrécissement des horizons. Chacun ajoute aux ténèbres et à l’obscurité, chacun rend la vie plus difficile aux autres, moins agréable, plus absurde, plus injuste. Chacun ajoute aux fardeaux des autres et à son fardeau propre. La dégradation des comportements, le chaos civilisationnel ne peut en aucun cas être imputé aux lois et à la législation, ou à l’appareil de l’Etat. C’est les personnes qui en sont responsables, leur culture, leur héritage collectif. L’aversion au changement Un consensus entre les discours influents dans nos sociétés sur la valeur suprême du passé. On est toujours en quête d’un retour à la source, d’un retour en arrière, d’une reviviscence du moment originel. Le changement, s’il est prôné, c’est dans le dessein d’une véritable régression. Une incitation à se purifier des dérives du présent et des risques du futur. L’évolution est proscrite, l’innovation est bannie. Nos sociétés ont peur du futur, n’ont pas de confiance dans l’homme, dans sa capacité d’évoluer et de créer. Le changement, même mineur, est repoussé, notre manière de penser est la même, notre conception de la foi est la même, les rites et leur place sont les mêmes. Les traditions, les coutumes, les discours se nourrissant du passé sont à leur apogée. Les individus osant une sortie du lot, un chemin différent de celui du troupeau sont dénigrés, offensés et dans beaucoup de cas dissuadés par les pressions sociales de différentes formes. On ne veut pas changer notre manière d’être, notre conception du monde et de la vie. On ne veut toucher à rien. Le passé nous hante l’esprit. Nos gloires, nos joies, nos acquis habitent le passé et notre futur idéal serait une reproduction identique du passé. Le mépris de l’homme et la négation de Dieu Dans les deux paragraphes précédents, nous avons exposé deux traits fondamentaux de notre manière d’être au monde. Plusieurs d’entre nous y verront une large part de leur vécu. L’absence d’éthique et l’opposition au changement, à l’évolution, au devenir, reflètent une position centrale au sujet de l’homme, c’est son mépris et la non confiance en lui, son rabaissement. Cette manière de considérer l’homme est aux antipodes de l’essence des religions et de leurs raisons d’exister. Le dépouillement de l’homme de toute valeur supérieure, ne peut se concilier avec une foi en dieu, avec une croyance en l’être suprême. Par leurs gestes, leurs actes, leurs idées, ceux qui se croient fidèles blasphèment, en réalité, à l’encontre de Dieu sans s’en rendre compte. Celui-ci qui a voulu l’Homme au dessus de toutes les créatures même les anges qui l’adorent éternellement. Ils le dégradent cet Homme, ils tiennent un bras de force à Dieu. Ils lui disent implicitement, sans en être conscient bien sûr, « non, ça sera pas comme tu as voulu, nous allons nous dégrader nous-mêmes et nous allons dégrader les autres ». S’opposer à tout changement, à tout mouvement vers l’avant, à toute victoire de l’homme, à toute liberté de l’homme, c’est une preuve éclatante d’incroyance. Toute religion a été un changement radical, une évolution pour l’homme, une libération. Refuser le changement, l’évolution, la liberté de l’homme, c’est refuser le principe même des religions et de la volonté de Dieu. Etre religieux, c’est croire à l’avenir de l’humanité, à sa grandeur, c’est donner libre accès à l’intelligence de l’homme, c’est croire que l’homme est un Dieu sur terre. C’est glorifier l’humanité. Comment croire à Dieu en agissant de la sorte ? En agissant d’une façon laide, dénuée de beauté, en ne respectant pas l’être humain, en le méprisant et en lui refusant toute possibilité d’invention et de création. Qu’est ce que croire à un Dieu ? C’est porter en soi une conception absolu de soi même. Dieu dans chacun est son image élevée à un niveau absolu, abstrait. Quoiqu’on dise, toute personne ne peut s’empêcher de concevoir son Dieu même partiellement, même d’une façon floue. C’est la condition de la connaissance et de la pensée pour la conscience. A chacun une conception de Dieu qui s’apparente en vérité à lui-même. Il conçoit Dieu comme à l’image de lui-même. C’est son être élevé à l’absolu qui a les mêmes caractères et la même essence que lui mais d’une façon parfaite. C’est la version idéale, parfaite et toute puissante de soi même, c’est son idéal. Je peux affirmer qu’en agissant, l’homme témoigne de son Dieu ou en d’autres termes porte la responsabilité de son Dieu, il peut refléter un bon Dieu ou un mauvais ou encore refléter une absence de Dieu en soi. En agissant de la sorte, ils avouent la nature de leur Dieu. Un Dieu qui ne peut être un bon, beau, parfait. Ils reflètent une divinité méchante, laide, hypocrite et grossière. En vérité, par leurs actes, ils nient Dieu. | |
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Admin Admin
عدد المساهمات : 2831 تاريخ التسجيل : 24/01/2010
| موضوع: رد: Par leurs actes, ils nient Dieu الأربعاء 11 مايو 2011 - 17:35 | |
| - اقتباس :
- En agissant de la sorte, ils avouent la
nature de leur Dieu. Un Dieu qui ne peut être un bon, beau, parfait. Ils reflètent une divinité méchante, laide, hypocrite et grossière. En vérité, par leurs actes, ils nient Dieu تحليل و استنتاج رائعين ﻻ أريد أن أقول أنك مغرق في التشاؤم ﻷن ما تفضلت بقوله عين الحقيقة و يلزمنا كثير كثير من الوقت لتغير ما بأنفسنا حتى يغير الله ما بنا***
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latinlover
عدد المساهمات : 78 تاريخ التسجيل : 04/04/2011
| موضوع: رد: Par leurs actes, ils nient Dieu الأربعاء 11 مايو 2011 - 18:39 | |
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العمدة
عدد المساهمات : 367 تاريخ التسجيل : 09/02/2010
| موضوع: رد: Par leurs actes, ils nient Dieu الأربعاء 11 مايو 2011 - 19:44 | |
| tout à fait vrai Monsieur Lover ceux qui se reclament aujourd'hui de l'Islam , se comportent totalement en dehors des perceptes de notre religion.leur assoiffement du pouvoir les rend aveugles,et nous risquons de sortir d'une dictarure pour tomber dans une autre.encore plus dure
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ahlem
عدد المساهمات : 623 تاريخ التسجيل : 31/01/2010 العمر : 39
| موضوع: رد: Par leurs actes, ils nient Dieu الأربعاء 11 مايو 2011 - 19:51 | |
| - العمدة كتب:
- tout à fait vrai Monsieur Lover
ceux qui se reclament aujourd'hui de l'Islam , se comportent totalement en dehors des perceptes de notre religion.leur assoiffement du pouvoir les rend aveugles,et nous risquons de sortir d'une dictarure pour tomber dans une autre.encore plus dure
احتمال وارد على الأقل في الديكتاتورية السابقة ما كانش ثم تدخل في الحياة الخاصة للأفراد ربي يسترنا | |
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