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 La destruction du niveau de vie d'un pays: Ce que la Libye avait accompli, ce qui a été détruit

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عدد المساهمات : 2831
تاريخ التسجيل : 24/01/2010

La destruction du niveau de vie d'un pays: Ce que la Libye avait accompli, ce qui a été détruit Empty
مُساهمةموضوع: La destruction du niveau de vie d'un pays: Ce que la Libye avait accompli, ce qui a été détruit   La destruction du niveau de vie d'un pays: Ce que la Libye avait accompli, ce qui a été détruit Icon_minitimeالسبت 1 أكتوبر 2011 - 21:29

La destruction du niveau de vie d'un pays: Ce que la Libye avait accompli, ce qui a été détruit 26747

« Il n'y a pas de lendemain » dans le cadre d'une rébellion d'Al-Qaïda
financée par l'OTAN. Alors qu'un gouvernement rebelle « prodémocratique »
a été établi, le pays a été détruit.

Avec la propagande de guerre en toile de fond, les réussites économiques et
sociales de la Libye des trente dernières années ont été brutalement ruinées:

La Jamahiriya arabe libyenne a un niveau de vie élevé et un solide apport
calorique quotidien de 3144 par habitant. Le pays a fait des progrès sur
le plan de la santé publique et depuis 1980, le taux de mortalité
infantile a chuté de 70 à 19 sur mille naissances vivantes. L'espérance
de vie est passée de 61 à 74 ans durant la même période.
(FAO, Rome, Libya, Country Profile)

Selon des secteurs de la « gauche progressiste » ayant endossé le mandat de la
responsabilité de protéger de l'OTAN, « l'ambiance en Libye,
particulièrement à Tripoli, est celui d'un sentiment d'euphorie, partout. Les gens sont incroyablement excités à l'idée de repartir à zéro. Il y a vraiment une sensation de renaissance, une impression que leurs vie recommencent. (DemocracyNow.org, 14, septembre 2011. C’est l’auteur qui souligne.)

On présente simplement les rebelles comme des « libérateurs ». Le rôle
principal des terroristes affiliés à Al-Qaïda dans les rangs des
rebelles n'est pas mentionné.

« Recommencer à zéro » dans la foulée de la destruction? La peur et le désespoir
social, les innombrables décès et les atrocités sont amplement
documentés dans les médias indépendants.

Il n'y a pas d'euphorie. Il s'est produit un renversement historique dans le
développement économique et social du pays. Les réalisations ont été effacées.

L'invasion et l'occupation de l'OTAN signalent la « renaissance » désastreuse du
niveau de vie libyen. Voici la vérité interdite et inexprimée : un pays
entier a été déstabilisé et détruit, son peuple a été mené à une extrême pauvreté.

Dès le départ, le but des bombardements de l'OTAN consistait à anéantir le
niveau de vie, les infrastructures sanitaires, les écoles, les hôpitaux
et le réseau de distribution d'eau du pays, pour ensuite
« reconstruire » avec l'aide des donateurs et créanciers gouvernés par
le FMI et la Banque mondiale.

Les diktats du « marché libre » sont une condition préalable à l'instauration d'une « dictature démocratique » à l'occidentale.

Il y a eu environ 9 mille sorties de frappe, des dizaines de milliers de
frappes sur des cibles civiles, incluant des zones résidentielles, des
édifices gouvernementaux, des installations électrogènes et
d'approvisionnement d'eau. (Voir Communiqué de l’OTAN, 5 septembre 2011. 8140 sorties de frappe du 31 mars au 5 septembre 2011.)

Un pays en entier a été bombardé avec l'artillerie la plus sophistiquée
qui soit, y compris des munitions à revêtement d'uranium.

Déjà en août, l'UNICEF annonçait que le bombardement intensif des
infrastructures hydrauliques libyennes par l'OTAN « pourrait se
transformer en une crise sanitaire sans précédent ». (Christian
Balslev-Olesen du bureau de l’UNICEF en Libye, août 2011.)

Entre-temps, les investisseurs et donateurs se sont positionnés. « La guerre, c'est
bon pour les affaires. » L'OTAN, le Pentagone et les institutions
financières internationales (IFI) établies à Washington collaborent
étroitement. Ce qui a été détruit par l'OTAN sera reconstruit et financé
par les créanciers externes de la Libye, chapeautés par le « consensus
de Washington » :

« On a spécifiquement demandé à la Banque [mondiale] d'examiner les besoins de réparation et de restauration des services dans les secteurs de l'eau, de l'énergie et du transport
[bombardés par l'OTAN] et, en coopération avec le Fonds monétaire
international, d'appuyer la préparation du budget [mesures d'austérité]
et d'aider à remettre le secteur bancaire sur pied [la banque centrale
libyenne a été l'un des premiers édifices gouvernementaux à être
bombardés]. La création d'emplois pour les jeunes Libyens a été ajoutée
aux besoins urgents auxquels le pays est confronté. » (Aide de la Banque mondiale à la Libye en vue de sa reconstruction et de la fourniture de services essentiels à ses citoyens C’est l’auteur qui souligne.)

Les réussites de la Libye sur le plan du développement

Peu importe l'opinion que l'on peut avoir de Mouammar Kadhafi, le
gouvernement libyen postcolonial a joué un rôle clé dans l'élimination
de la pauvreté et le développement des infrastructures sanitaires et
d'enseignement. Selon la journaliste italienne Yvonne de Vito :

« Contrairement aux autres pays ayant connu une révolution, la Libye est considérée
comme la Suisse du continent africain. Elle est très riche et
l'éducation est gratuite, les soins de santé sont gratuits et les
conditions pour les femmes sont bien meilleures que dans d'autres pays
arabes. » (Russia Today, 25 août 2011.)

Ces développements contrastent drastiquement avec ce que la plupart des pays
du tiers-monde ont été en mesure d'« accomplir » dans le cadre d'une
« démocratie » et d'une « gouvernance » à l'occidentale, et le contexte
d'un traditionnel programme d'ajustement culturel (PAS) du FMI et de la
Banque mondiale.

Système de santé public

Avant l'« intervention humanitaire » de l'OTAN, le système de santé public en
Libye était le meilleur d'Afrique. « Tous les citoyens ont [avaient]
accès gratuitement aux soins de santé publics. En Afrique du nord, le
pays affiche les plus hauts taux d'alphabétisation et d'inscriptions aux
collèges et universités. Le gouvernement augmente [augmentait]
substantiellement le budget du développement pour les services de santé.
(WHO Libya Country Brief).

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a confirmé
que la dénutrition était en-deçà de 5 % avec un apport calorique
quotidien de 3144. (Les données de la FAO relatives à l’apport calorique
indiquent la disponibilité plutôt que la consommation.)

La Jamahiriya arabe libyenne fournissait à ses citoyens ce qui est refusé à
bien des Étasuniens : des services de santé gratuits et une éducation
gratuite, comme le confirment les données de l’Organisation mondiale de
la Santé (OMS) et de l’UNESCO.

Selon l’OMS, l’espérance de vie à la naissance était de 72,3 ans (2009), l’une des plus élevées des pays en développement.

Le taux de mortalité infantile des moins de 5 ans pour 1000 naissances vivantes
a chuté, passant de 71 en 1991 à 14 en 2009. (WHO Libya Country Brief).

Source: UNESCO. Profil de la Libye
Jamahiriya arabe libyenne (2009)

Espérance de vie générale à la naissance (années) 72.3
Espérance de vie à la naissance chez les hommes (années) 70.2
Espérance de vie à la naissance chez les femmes (années) 74.9
Nouveaux nés ayant un faible poids à la naissance (%) 4.0
Enfants d’un poids insuffisant (%) 4.8
Taux de mortalité périnatale pour 1000 naissances totales 19
Taux de mortalité néonatale 11.0
Taux de mortalité infantile (pour 1000 naissances vivantes) 14.0
Mortalité infantile chez les moins de 5 ans (pour 1000 naissances vivantes) 20.1
Ratio de mortalité maternelle (pour 1000 naissances vivantes) 23

Source OMS http://www.emro.who.int/emrinfo/index.aspx?Ctry=liy

Éducation

Le taux d’alphabétisme était de 89 % en 2009, (94 % chez les hommes et 83 %
chez les femmes) et 99,9 % des jeunes sont alphabètes. (UNESCO données
de 2009. Voir UNESCO, Profil de la Libye)

Le ratio brut d’effectifs scolarisés au primaire était de 97 % pour les garçons et les filles. (Voir les tableaux de l’UNESCO)

Le ratio de professeurs stagiaires dans les écoles primaires libyennes
était de 17 et 74 % des enfants graduant de l’école primaire étaient
inscrits à l’école secondaire (données de 1983 de l’UNESCO).

Selon des données plus récentes, lesquelles confirment une nette augmentation
des effectifs scolarisés, le taux brut de scolarisation (TBS) dans les
écoles secondaires était de l’ordre de 108 % en 2002. « Pour un niveau
d'éducation donné, le TBS représente le nombre d'enfants scolarisés,
quel que soit leur âge, exprimé en pourcentage du groupe d'âge pour ce niveau » (Ibid).

En ce qui a trait aux effectifs scolarisés au niveau supérieur
(postsecondaire, collège et université), le TBS était de 54 % en 2002
(52 chez les hommes et 57 chez les femmes). (Pour plus de détails voir Profil éducation (tous les niveaux) - Jamahiriya arabe libyenne)

Droits des femmes

Relativement aux droits des femmes, la Banque mondiale cite des performances significatives.

« Au cours d’une période relativement courte, la Libye a réussi à offrir un
accès universel à l’éducation primaire avec 98 % d’effectifs scolarisés
au secondaire et 46 % au niveau supérieur. Dans la dernière décennie,
les effectifs féminins ont augmenté de 12 % à tous les niveaux
d’éducation. Aux niveaux primaire et secondaire, les filles ont dépassé les garçons de 10 %. » (World Bank Libya Country Brief. C’est l’auteur qui souligne.)

Contrôle des prix des produits alimentaires de première nécessité

Dans la plupart des pays en développement les prix des denrées alimentaires
essentielles ont monté en flèche en raison de la déréglementation des
marchés, la levée du contrôle des prix et l’élimination des subventions,
suivant les conseils de la Banque mondiale et du FMI favorisant le « marché libre ».

Ces dernières années, les prix du carburant et des denrées alimentaires
essentielles ont augmenté drastiquement à la suite de transactions
spéculatives sur les grandes bourses de marchandises.

La Libye a été l’un des rares pays en développement à maintenir un système
de contrôle des prix sur les denrées alimentaires de première nécessité.

Le président de la Banque mondiale Robert Zoellick a reconnu dans une
déclaration d’avril 2011 que le prix des denrées alimentaires
essentielles avait grimpé de 36 % au cours de la dernière année. (Voir Robert Zoellick, World Bank.)

La Jamahiriya arabe libyenne avait instauré un système de contrôle de prix
sur ces denrées, lequel était toujours en vigueur au début de la guerre
menée par l’OTAN.

Alors que l’augmentation des prix des aliments dans les pays voisins comme la
Tunisie et l’Égypte ont déclenché des troubles sociaux et une dissidence
politique, le système de subventions alimentaires en Libye a été maintenu.

Ces faits sont confirmés par plusieurs agences spécialisées de l’ONU.

« La diplomatie des missiles » et « le marché libre »

La guerre et la mondialisation sont intrinsèquement liées. Le FMI et l’OTAN travaillent en tandem, en lien avec les cercles de réflexion de Washington.

Les pays peu disposés à accepter les remèdes enrobés de sucre de la
« médecine économique » du FMI feront tôt ou tard l’objet d’une
opération humanitaire de l’OTAN en vertu de sa responsabilité de protéger.

Déjà Vu? Sous le règne de l’Empire britannique, « la diplomatie canonnière »
était une façon d’imposer le « libre-échange ». Le 5 octobre 1850,
l’envoyé britannique au Siam, Sir James Brooke, avait recommandé au
gouvernement de Sa Majesté que :

« [S]i ces exigences équitables [d’imposer le libre-échange] étaient refusées,
la présence d’une force serait immédiatement requise pour les faire
respecter par la destruction rapide des défenses du fleuve [Chao Praya]
[…] Le Siam devrait avoir la leçon qu’il mérite depuis longtemps : son
gouvernement devrait être remodelé, un roi plus favorable mis sur le trône et une influence devrait être acquise dans le pays, le rendant ainsi important pour l’Angleterre sur le plan commercial. (The Mission of Sir James Brooke, cité dans M.L. Manich Jumsai, King Mongkut et Sir John Bowring, Chalermit, Bangkok, 1970, p. 23)

Aujourd’hui nous appelons cette tactique « changement de régime » et « diplomatie
de missile », laquelle prend invariablement la forme d’une « zone
d’exclusion aérienne » sous l’égide de l’ONU. Son but est d’imposer la
« médecine économique » fatale du FMI, faite de mesures d’austérité et de privatisation.

Les programmes de « reconstruction » des pays
déchirés par la guerre et financés par la Banque mondiale sont en
coordination avec la planification militaire des États-Unis et de
l’OTAN. Ils sont toujours formulés avant l’offensive militaire.

La confiscation des avoirs financiers libyens

Les avoirs financiers étrangers bloqués de la Libye sont estimés à
150 milliards de dollars, les pays de l’OTAN en détenant plus 100 milliards.

Avant la guerre, la Libye n’avait pas de dettes. Au contraire. C’était un pays
créancier investissant dans les pays africains voisins.

L’intervention militaire en vertu de la « responsabilité de protéger » vise à pousser
la Jamahiriya arabe libyenne dans le carcan d’un pays en développement
endetté, sous la supervision des institutions de Bretton Woods établies à Washington.

Ironie amère du sort, après avoir volé la richesse
pétrolière libyenne et confisqué ses avoirs financiers à l’étranger, la
« communauté de donateurs » s’est engagée à prêter cet argent (volé)
pour financer la « reconstruction » d’après-guerre en Libye. La Libye
doit joindre les rangs des pays africains endettés que le FMI et la
Banque mondiale ont menés à la pauvreté depuis l’offensive de la crise
de la dette au début des années 1980.

Le FMI a promis
35 milliards de dollars de financement [prêts] supplémentaire aux pays
affectés par les soulèvements du printemps arabe et a reconnu
formellement le conseil intérimaire libyen comme autorité légitime, ouvrant ainsi l’accès à une myriade de prêteurs internationaux alors que le pays envisage de se reconstruire après une guerre de six mois. […]

La reconnaissance du FMI est significative pour les dirigeants intérimaires de la Libye puisque
cela signifie que les banques internationales de développement et les
donateurs tels que la Banque mondiale peuvent maintenant offrir du financement
.

Les pourparlers de Marseille ont eu lieu quelques jours après que les dirigeants mondiaux se furent entendus pour dégeler des milliards de dollars d’avoirs [d’argent volé] pour aider [par des prêts] les dirigeants intérimaires libyens à restaurer des services fondamentaux et à reconstruire après un conflit ayant mis fin à 42 ans de dictature.

L’accord de financement par les grandes puissances économiques du Groupe des 7
et de la Russie vise à appuyer les efforts de réforme [ajustement
structurel sous l’égide du FMI] dans la foulée des révoltes en Afrique
du Nord et au Moyen-Orient.

Le financement vient principalement sous forme de prêts plutôt que de subventions. La moitié provient du G8 et des pays arabes, et le reste de divers prêteurs ainsi que de banques de développement. (Financial Post, 10 septembre 2011. C’est l’auteur qui souligne.)

La destruction du niveau de vie d'un pays: Ce que la Libye avait accompli, ce qui a été détruit 550px-Libya_%2528orthographic_projection%2529.svg

http://www.truthseeker444.blogspot.com/

TABLEAU (Traduction)

Estimation des fonds libyens investis à l’étranger par la Libyan Investment
Authority (Autorité libyenne d’investissements) 150 milliards.

États-Unis 34 milliards

Grande-Bretagne 19,2 milliards

France 10,56 milliards

Belgique 19 milliards

Italie 9,73 milliards

Pays-Bas 4,17 milliards

Canada 2,4 milliards

La totalité des fonds détenus par l’alliance envahisseuse de l’OTAN est de
99,9 milliards de dollars. Il se trouve que près des 2/3 des
investissements libyens à l’étranger sont détenus dans des pays
constituant les forces envahisseuses de l’OTAN!

L’Allemagne possède 9,73 milliards de plus!

Article original en anglais : Destroying a Country's Standard of Living: What Libya Had Achieved, What has been Destroyed, publié le 23 septembre 2011.

Traduction par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.
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