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 La guerre contre la Libye. Un modèle efficace pour le contrôle de la gouvernance mondiale ?

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عدد المساهمات : 2831
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مُساهمةموضوع: La guerre contre la Libye. Un modèle efficace pour le contrôle de la gouvernance mondiale ?   La guerre contre la Libye. Un modèle efficace pour le contrôle de la gouvernance mondiale ? Icon_minitimeالأحد 28 أغسطس 2011 - 10:54

L'Occident et sa « compassion » soudaine pour les peuples opprimés
La guerre contre la Libye. Un modèle efficace
pour le contrôle de la gouvernance mondiale ?

par Jules Dufour

La guerre contre la Libye. Un modèle efficace pour le contrôle de la gouvernance mondiale ? 26163

L'année 2011 a permis d'observer un changement notoire dans l'approche des
grandes puissances occidentales dans le déploiement de leurs opérations
de conquête, d'occupation et de contrôle des territoires et des
ressources stratégiques. En premier lieu, nous avons été à même de
constater que les deux principales approches de la politique étrangère
des États-Unis, soit celle de la puissance intelligente et celle de la
main tendue, ont été appliquées dans le processus d'émancipation des
peuples arabes de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient, d'abord en
Égypte et en Tunisie et ensuite en Libye, à Bahreïn, au Yémen et en
Syrie. À plusieurs reprises, l'Administration Obama et les pays membres
de l'UE ont indiqué aux divers protagonistes la voie à suivre tout en
leur offrant leur collaboration.

Les États-Unis et l'Union européenne ont introduit, en effet, dans leur
discours et leurs interventions un nouveau volet, soit celui de la
compassion pour les peuples opprimés de ces pays. Cette variation
nouvelle dans la voix de l'impérialisme nous a paru tout de suite
extrêmement trompeuse quand on sait très bien que la nature de
l'impérialisme n'a jamais été assortie de sentiments et de traitements
humanitaires pour la majorité. Bien au contraire, la main mise sur les
ressources a toujours passé par le contrôle et l'asservissement des
peuples. La collaboration au développement de la puissance des empires
est récompensée, tandis que la résistance est sévèrement punie ou tout
simplement éradiquée.

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La guerre contre la Libye. Un modèle efficace pour le contrôle de la gouvernance mondiale?

La guerre livrée contre la Libye, en s'appuyant sur une résolution du
Conseil de sécurité de l'ONU, a été essentiellement définie dans un
contexte dans lequel les membres les plus puissants de l'OTAN ont été
autorisés à survoler et à bombarder à volonté le territoire libyen tout
en assurant la protection de la population civile. C'est ainsi que les
bombes larguées par cette organisation qui ne rend de comptes à personne
ont été qualifiées, en dérision, comme étant des bombes « humanitaires
». Elles ont, dans les faits, servi à soutenir l'avancée des forces
rebelles en direction de Tripoli dans des combats acharnés, au sol, qui
ont causé un grand nombre de victimes. Il y a lieu de nous demander en
quoi ce caractère soi-disant humanitaire ait pu se traduire dans la
réalité. La guerre des tous puissants sacrifie, dans les faits, la vie
et l'avenir de la population d'un pays tout entier.

Cette approche ou ce modèle opérationnel qui sera désormais suivi pour évincer
du pouvoir tout leader infidèle semble se définir ainsi:

- Infiltration dans les réseaux sociaux de messages faisant appel au
renversement du pouvoir en place et déstabilisation des institutions nationales;

- Accusations de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité logées
contre le Président du pays et son régime devant être évincé du pouvoir;

- Constitution d'un gouvernement provisoire rendu légitime par une
reconnaissance formelle de la part des gouvernements occidentaux;

- Résolution du Conseil de sécurité autorisant le recours à la force armée
contre le régime en place dans le but de « sauver » des vies humaines;

- Création d'une zone d'exclusion aérienne;

- Demandes répétées au Président ou au Premier ministre de quitter illico
le pouvoir, demandes accompagnées par des menaces de sanctions;

- Adoption de sanctions économiques et politiques;

- Reconnaissance de la victoire obtenue par les combattants maintenant perçus par Washington comme étant des révolutionnaires.

La raison d'être de cette guerre a résidé, selon les analystes avertis,
dans la nécessité pour les forces impérialistes d'étouffer l'influence
du leader libyen dans l'ensemble du continent africain à l'instar de
celle qu'exerce Hugo Chavez en Amérique latine. La neutralisation des
interventions de M. Kadhafi en Afrique et ailleurs dans le monde était
devenue nécessaire et même impérieuse pour l'Italie, la France, le
Royaume-Uni qui sont encore les principales puissances à spolier et à se
partager les richesses du continent africain. Selon le Président des
États-Unis, M. Barack Obama, «
cette opération militaire avait permis de mettre un frein aux avancées
du colonel Kadhafi et prévenir un massacre qui aurait pu ébranler la
stabilité d'une région entière » (AP, AFP et La Presse Canadienne, 2011).

La puissance intelligente des États-Unis, dans ce conflit, s'est sans doute
affirmée dans leur retrait du commandement direct de cette opération
guerrière qui sera dirigée désormais par d'autres belligérants, membres
de l'OTAN, sur lesquels ils exercent déjà un parfait contrôle et sur
lesquels ils pourront compter lorsque viendra le temps de se partager
les ressources de territoire conquis.

La guerre contre la Libye s'est aussi exercée dans les médias. Ceux de
l'Occident ont été submergés par deux dépêches principales: la
diabolisation de Mouammar Kadhafi d'une part et la détermination et le
courage des membres du Conseil national de transition libyen (CNT) et de
leurs combattants sur le terrain d'autre part. Dès le début des
bombardements on a voulu glorifier ces insurgés qui avaient pour
objectif de renverser, dans un laps de temps très court, le régime en
place et de chasser le colonel Kadhafi du pouvoir et même du pays. De
plus, l'OTAN et les insurgés agiraient avec l'aval de l'ONU. Au départ,
ces éléments ont été suffisants pour convaincre une partie importante de
l'opinion publique du bien-fondé de cette agression armée. Après six
mois de guerre, même si l'appui à cette opération s'est affaibli en
Europe et dans tous les pays engagés les combats se sont poursuivis
jusqu'à la chute du régime. La reconnaissance formelle du Conseil
national de transition (CNT) libyen comme étant le nouveau gouvernement
légitime de la Libye qui s'est opérée en dehors du cadre de l'ONU a été
un autre élément déterminant à l'intérieur de ce processus. La
déclaration du président Barack Obama disant que "Kadhafi doit renoncer
'expressément" au pouvoir est venue consacrer la fin de cette guerre. Le
grand patron avait parlé...

Conclusion

L'ordre mondial dicté et maintenu par les forces impérialistes n'est plus tout
simplement tolérable. Partout, dans le monde, des voix s'élèvent pour
crier: Assez, c'est assez! Cet ordre, il est sans cesse mis en place
selon une approche qui fait fi des droits humains et des libertés
fondamentales. Il est bâti suivant un processus de conquête, de
domination et d'occupation systématique des continents, des océans et de
l'espace. Tout doit être sacrifié pour l'expansion de l'empire. La
moindre résistance au développement de ce processus fait l'objet
d'interventions qui peuvent prendre de multiples formes: assassinats de
leaders politiques, renversements de régimes politiques, sanctions
économiques, instauration de plans d'austérité, aide militaire,
agressions armées, etc.

Les révoltes auxquelles nous avons assisté en Tunisie et en Égypte ont suivi
le plan d’intervention des grandes puissances. La Secrétaire d’État des
États-Unis, Madame Hillary Clinton, en tournée éclair, dans ces deux
pays, s’est montrée satisfaite du processus de transition en cours.
Pourrait-on alors parler de révolutions avortées ou inachevées? Rien n’a
vraiment changé dans ces pays. En Égypte, l’armée nationale entraînée
et équipée par les États-Unis détient le pouvoir et veille à ce que la
«démocratie» s’installe sur les bases de l’ancien régime et selon les
termes de la diplomatie étasunienne, soit ceux de la «puissance
intelligente» et de la «main tendue». Comment aurait-on pu assister à un
autre scénario quand on connaît le haut degré d’assujettissement de ce
pays vis-à-vis des forces impérialistes? Les choses ne pouvaient changer
en un jour. Peut-on encore espérer que les Tunisiens et les Égyptiens
se libéreront un jour de ces chaînes qui continuent de les attacher? Il
faudrait plus qu’un changement de garde.

L’un des derniers chapitres en cours a été marqué par la plus grande
imposture que l’on puisse imaginer. Un scénario tissé de mensonges
éhontés : Une intervention militaire par les forces de plusieurs pays
occidentaux contre la Libye. Une intervention avalisée par le Conseil de
sécurité de l’ONU voulant soit-disant protéger la population libyenne,
une opération qui, dans les faits, a provoqué, par les bombardements
(plus de 1200 missions de frappes aériennes) (V. Mazataud, 2011) la mort
de plus d'un millier de civils libyens et la destruction des
infrastructures du pays qui n'a jamais demandé, par d'ailleurs, à l'OTAN
d'intervenir. On ne peut imaginer un acte aussi cruel et barbare et une
action aussi illégale et injustifiée.

Les médias occidentaux
nous ont fait rager plus d’une fois, mais ici, dans le processus de
préparation de cette intervention armée, leur servilité aux plus
puissants a été exemplaire. Ils ont mis en exergue, en première page et
en primeur, de façon systématique, les mensonges véhiculés à l’échelle
mondiale et ils ont su, comme ils l’avaient fait avec Saddam Hussein,
diaboliser au plus haut point le colonel Khadafi et ses partisans tout
en glorifiant les «insurgés» dont les motifs et l’origine ont été gardés
secrets jusqu’à maintenant.

Dans ce contexte horrifiant, heureusement quelques voix se sont levées pour
demander un cessez-le-feu et faire appel à la diplomatie dans la
résolution de ce conflit armé. Comment pouvons-nous accepter qu’un pays
souverain fasse l’objet d’une attaque militaire alors qu’il n’a jamais
agressé un autre pays? Le droit international a été encore une fois
piétiné et le système onusien, comme en Côte d’Ivoire, s’est montré
soumis aux ordres des grandes puissances. Quelle tristesse et quel
avenir commun nous est réservé !

Les appels répétés pour l’instauration de réformes sociales et politiques
par les forces impérialistes, en Tunisie, en Égypte, au Yémen, et en
Syrie cachent les véritables intentions de l’Empire : assurer le
contrôle à un accès facile et soit disant légal aux ressources
stratégiques de ces espaces. L’impérialisme impose ses lois implacables
par la violence armée selon la doctrine de la «guerre permanente» et de
celle de «l’intervention militaire préventive». Nous croyons que seule
l’union des peuples, dans un environnement révolutionnaire mondial,
pourra mettre un terme aux tueries barbares de l’Occident.

Enfin, le discours de Madame Hilary Clinton sans cesse répété sur la nécessité
pour les chefs d'états arabes de procéder à une transition marquée par
des réformes dans la gouvernance et la dispensation des services publics
n'est certes pas inspiré par un sentiment de compassion et de
solidarité pour les peuples concernés. Les États-Unis et les membres de
l'UE entretiennent des relations d'affaires avec tous les pays de la
planète; ils ont rarement éprouvé de la sympathie pour ceux et celles
qui n'obéissent pas aux doctrines de la 'démocratie' à l'occidentale.
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