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 Gafsa : Le bassin minier pourvoyeur de richesse et exclu du développement. II

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عدد المساهمات : 2831
تاريخ التسجيل : 24/01/2010

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مُساهمةموضوع: Gafsa : Le bassin minier pourvoyeur de richesse et exclu du développement. II    Gafsa : Le bassin minier pourvoyeur de richesse et exclu du développement. II  Icon_minitimeالإثنين 13 يونيو 2011 - 16:59

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Une série d'articles publiés sur la première version de Khil we lil
en 2008 en plein soulèvement du bassin minier


II-/ Les poussées impérialistes.
La lecture simpliste du processus colonial, réduit le fait colonial à une
promenade (expédition) militaire visant à sécuriser les intérêts de la France
en territoire algérien annexé. Ainsi se trouve occultée la question
cruciale de l’échec du réformisme engagé certes dans une période de
faillite des finances tunisienne, et du travail de sape de
ce réformisme engagé depuis des décennies par les milieux d’affaires
français. Il est indéniable que le blocage de l’économie tunisienne était
tel que qu’il rendait impossible toute velléité de réforme, d’autant
que cette réforme fût conçue dans les anti-chambres des chancelleries
des puissances aux abois qui attendaient la chute du pays comme un fruit
mûr entre leurs mains.
L’aspect juridique du régime du protectorat en effet
offrait aux forces capitalistes de
l’époque un véritable paradis d’impunité vis-à-vis des lois de la
république, la pression qu’ils ont exercé pour précipiter l’invasion de la Tunisie
n’avait pour but que de drainer les flots de ressources financières
pour finaliser leur main mise sur le pays, ses ressources minières et agricoles.
L’agressivité politico-économique
des milieux d’affaires français d’Algérie a constitué le fer de lance de
l’expansion impérialiste en Tunisie, l’aboutissement de la création de la C.P.G. en est l’illustration.
C’est dans le cadre tout à fait nouveau et inédit (exception faite du Tonkin)
du protectorat que la collusion entre les milieux d’affaires et des
militaires allait se traduire par la
création de ce mode de gestion et de direction d’entreprise capitaliste
et coloniale en contradiction avec le principe même des fondements et
de l’éthique du capitalisme. Les exposés de motifs et les justifications
philosophiques de l’expansion coloniale de la France, pays de la « république et des droits de l’homme » apparaissent
comme un mensonge éhonté. La pressions concomitantes des affairistes,
boursicoteurs, aventuriers d’une part, des politiciens véreux, et des
colons avides de privilèges illimités, allaient donner naissance à des
pratiques et des exploitations agricoles,industrielles et
entreprenariale dignes des républiques bananières. Ainsi les compagnies
de chemins de fer, les grands domaines agricoles (Enfidha, Marja Chaal…)
se sont érigés des passe droit en alliance avec les militaires et
arrosant les politiques, ainsi une stratégie de clientélisme s’est mise
en place réduisant le pouvoir politique français du protectorat à un
simple intermédiaire pour obtenir le plus de privilèges de l’autorité
Beylicale « fantoche » et de l’autorité de la république en métropole.
La mission civilisatrice de la France dans les pays conquis ou « protégés » ne fût que des textes dans les livres des écoles franco-arabes.
Il y a lieu de souligner l’appui apporté par les courants cléricaux aussi
bien les protestants des finances, que ceux de l’archevêché d’Alger
dirigée par le primat d’Afrique le cardinal Lavigerie (dont la statue a
été inaugurée par Lucien Saint en 1925 à Bab Bhar) à cette expansion
coloniale et capitaliste.
Le système clientéliste mis en place va en effet subordonner le politique aux
barons de la finance, de l’industrie et des grands colons qui ont
supplanté l’aristocratie foncière locale qui continue à briller par son
absentéisme, et soumettre les « sujets » tunisiens à un statut encore
plus dégradé qu’il ne l’était sous le pouvoir beylical. Seuls,
échappaient –relativement- à cette « humiliation », les artisans,
notables et petits commerçants des grandes villes, dont les activités
traditionnelles n’allaient tarder à subir de plein fouet l’importation
massives de produits manufacturés d’Europe.
De par sa taille et sa domination tant régionale que tout le long du tracé de la ligne Gafsa- Sfax, la C.P.G.
se taillera une puissance financière, industrielle et politique sans
égale ; loin de participer au développement des forces productives
humaines de la région, elle les a confinée dans une aliénation absolue.
La déstructuration des relations familiales et tribales traditionnelle
ainsi que le mode de vie ancestral, ne s’est pas accompagné par une
intégration au monde industriel encore moins à celui tant promis par la
mission civilisatrice de la République encore moins de celle de la charité chrétienne.
Les hommes qui peinaient dans les fonds étaient reclus dans des baraquement
de fortune alors que la compagnie traçait les villes de Philippe Thomas
(Metlaoui) Moulares (Oum Laâraïess) et Redeyef à l’image des villages
de Meurthe et Moselle avec église, mairie, square, kiosque et place pour le bal du 14 juillet. Les « Indigènes » elle n’en avait pas à se soucier !!
La mémoire collective des ouled Maâmmer, bouyahya, abid, Shim, ennasser,
slama et autres jeridya a gardé des complaintes et des poèmes émouvants
retraçants l’expérience mal vécu des damous et de la perte de leurs
traditions, fierté et presque de leur honneur.

J’ai eu à recueillir auprès de plusieurs vieux mineurs des témoignages
poignants, des poèmes et des chansons qu’ils ont recueillis eux même
auprès de leurs aînés. La perte d’une certaine vision de la vie et des
valeurs ne pouvait être compensée par les « quat sous » qu’ils
percevaient en contre partie de leur âme.
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