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 أم المدائن

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أم المدائن - صفحة 3 Empty
مُساهمةموضوع: رد: أم المدائن   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالأربعاء 17 فبراير 2010 - 15:58

GAFSA
UNE FONDATION HORS DU COMMUN.
UN DESTIN EN DENTS DE SCIE.


Par Mustapha Khanoussi, Directeur de Recherche,
Institut National
du Patrimoine (Tunis)



Qualifiée par certains auteurs modernes de "porte du désert", Gafsa, la fière héritière

de l'antique Capsa, est l'oasis la plus septentrionale du Maghreb. Elle est

également la seule cité antique de Tunisie qui peut se flatter d'être de fondation

divine. En effet, d'après une tradition locale rapportée par Salluste, auteur

latin et premier gouverneur romain de la provincia Africa nova

(la 2 e province créée par les Romains en Afrique après la

défaite du roi numide Juba 1er en 46 avant J.-C.), Capsa aurait été fondée par le dieu Hercule

libyque
(ou phénicien selon d'autres auteurs). Abstraction faite de la valeur

que l'on pourrait accorder à cette lé­gende, elle a au moins le mérite de

souligner 1'an­cienneté de cette fondation. Toutefois, dans l'état actuel de la

recherche, aucune date, même approximative, ne peut lui être avancée.


Les temps préhistoriques

Ce que l'on sait aujourd'hui est

que le site de la future agglomération a été occupé depuis les premiers temps

préhistoriques comme l'a révélé, il n'y a pas longtemps, la découverte d'un

établissement de la période paléolithique au fond du grand bassin des

dites « piscines romaines » et dont la date remonte à environ 40000 avant

J.-C. Cette découverte eut lieu lors du curage du fond de ce bassin à l'occasion des

travaux engagés dans le cadre du projet présidentiel de réhabilitation des

« piscines romaines ». C'est à M. Ridha Zidi, animateur du patrimoine

auprès de l'inspection régionale du patrimoine et fervent défenseur du

patrimoine, que revient le mérite de cette découverte insigne
. Ce que l'on sait aussi c'est

qu'elle a donné à l'époque moderne son nom Capsa à une civilisation préhistorique

typique qui a été appelée par les savants "civilisation capsienne".

En effet, c'est en 1909 que J. de Morgan fut le premier à identifier une

nouvelle « civilisation » mésolithique et qu'il appela

« civilisation capsienne » du nom « de la localité où elle est

le mieux caractérisée » et où se trouve le gisement princeps, celui d'El Makta situé à environ

15 km au nord de la ville. Avec des sites comme ceux de Koudiat-es-Souda (la colline

noire) - une rammadya mi­raculeusement conservée en plein milieu urbain, dans

le quartier de Douali à l'est de la ville-,d'El Mida (ou Colline du signal) autre quartier

de la ville, d'EI ou d'EI Guetar, la

région de Gafsa occupe une place de choix dans les études de la préhistoi­re

tant au niveau.de la Tunisie qu’à celui de

toute l'Afrique du Nord. De ce
point

de vue, Gafsa est pour la préhistoire ce que Carthage est pour l'Antiquité et

ce que Kairouan est pour le Moyen Age, à savoir une référence.



Une entrée tardive dans l'Histoire

Cependant, malgré une occupation humaine fort ancienne et malgré la fondation prestigieuse

que lui attribuait la tradi­tion rapportée par les auteurs anciens, Capsa n'a été citée par

les sources historiques que relative­ment tard. Ce n'est qu'à la fin du IIe

siècle avant J.-C. qu'elle se trouva impliquée dans des évènements qui lui

valurent un intérêt fugace de la part de quelques auteurs anciens. A cette

époque, aux dires de Salluste, elle était une ville "grande et

forte". Ce même auteur rapporte que ses "habitants étaient exempts

d'impôts, gouvernés avec douceur, et pour ce passaient pour être fort attachés

à Jugurtha". Cet attachement des Capsitani

à leur roi sera chère­ment payé. En effet bien que "la ville

ait été protégée contre les ennemis par ses remparts, son armement et ses

soldats, mais surtout par les difficultés du terrain -car, sauf les environs

immédiats de Capsa, tout le reste est

désert, inculte, privé d'eau, infesté de serpents dont la férocité, comme chez

toutes les bêtes sauvages s'accroît par le défaut de nourriture; de plus le

serpent, dangereux par lui-même, n'a rien qui 1'exaspère autant que la soif-,

elle sera prise et incendiée par les soldats de Marius et sa population ou

passée par les armes, ou réduite en esclavage. Le général romain, nous dit

Salluste
, "avait le plus vif désir de s'emparer de Capsa tant à cause de son importance

pour la guer­re (qu'il menait contre le roi des Numides) que des difficultés de l' entreprise, et de la

gloire que Metellus s'était acquise par la prise de Thala, dont la si­tuation

et la défense ne différaient guère, sauf

qu' à Thala il y avait quelques

sources non loin des rem­parts, tandis que Capsa

n'avait qu'une seule fontai­ne d'eau vive, et encore située à l'intérieur

de la place, et devait pour le reste recourir à l'eau de pluie".


Cette destruction ne fut pas toutefois fatale

à toute forme de vie sur le site de Capsa.

Une position aussi stratégique ne pouvait, en effet, rester trop longtemps

inhabitée. Dès la fin du premier siècle avant J.-C., la cité est, de nouveau,

men­tionnée par les sources littéraires. Pline l'Ancien, dans son Histoire Naturelle, cite

ses habitants et nous dit qu'ils "peuvent être mentionnés à juste ti­tre

comme (un) peuple". Encore cité pérégrine (civitas Capsensium ) sous l'empereur romain

Trajan
(97-118 après J.-C.), elle devint munici­pe vers la fin du règne de cet

empereur et plus tard, à une date que nous ignorons pour le mo­ment, elle

accéda au rang de colonie romaine. Etape princi­pale sur la voie stratégique

qui reliait le quartier général de l'armée romaine en Afrique, à savoir le camp

de la legio III Augusta (IIIe

légion Auguste) qui se trouvait à Ammaedara

(Hidra, dans le centre-ouest, près de la frontière

tuniso-algérienne) au port de Tacapes

(aujourd'hui Gabès) dans la petite Syrte et dont l'ouverture a été

l'une des causes de la guerre du chef numide Tacfarinas ( 17-24 après J.-C.)

contre l'occupation romaine, Capsa

était également une statio

du portorium (bureau

de douanes) comme nous l'apprend une in­scription latine trouvée récemment en

remploi dans une construction d'époque médiévale à l'intérieur de la Kasba. Cette fonction

de centre régional de perception des impôts et des taxes, la cité l'a dû à son

rôle d'important carrefour routier et dénote la vitalité des activités

commerciales de la ville qui ont contribué dans une large mesure à sa

prospérité et à son épanouissement à partir du milieu du IIe siècle après J.-C.


Capitale éphémère d'une province à la dérive

Cette vitalité et cette prospérité semblent s'être maintenues jusqu' aux premiers

temps de l'Islam si l'on croit ce qui a été rapporté par les ch­roniqueurs

arabes. Entre temps, sous la domination vandale (439-533 après J.-C.), Capsa connut une période

troublée et sa région devint une terre d'exil et de refuge pour les catholiques

victimes de la répression et de la persécution des nouveaux maîtres du pays. A

ce propos, il suffirait ici d'évoquer le martyre à Carthage le 2 juillet 483

des sept moines de Gafsa. Il s'agit de l'abbé Liberatus , du diacre Boniface, des

sous-diacres Servus et

Rusticus
et des

moines Rogatus ,

Septimus
et Maximus . Le récit de leur

Passion nous apprend que les restes des sept saints ont été enterrés à Carthage

dans le monastère de Bigua contigu à

la basilique dite de Celerina. Des

recherches archéologiques récentes ont permis de retrouver l'endroit et

d'identifier avec certitude le locus

. A l'époque byzantine, Capsa

- surnommée désormais Felicissi­ma

lustiniana
(la très Heureuse Justinienne) - se vit doter par

Solomon,
le préfet du prétoire de l'empe­reur Justinien, de puissantes

fortifications comme nous l'apprend une inscription latine datable entre les

années 539-544 et dont voici la traduction: « Aux temps heureux de nos

très pieux maîtres Ju­stinien et Théodora, toujours Augustes; par l' entre­mise

de Solomon, très excellent maître des milices, préfet du prétoire d'Afrique,

ancien consul et patri­ce, les murs de la très heureuse cité Justinienne de Capsa ont été construits

depuis les fondations et achevés" .


Les Byzantins firent alors de Gafsa une capitale de la province de

Byzacène
. En tant que telle, elle avait pour rôle principal d'assurer la

défense de la frontière méridionale de la province. Ce rôle qu'el­le partagea

avec la cité de Thelepte, notre ville aura de plus en plus du mal à l'assumer

devant les raids et incursions répétés des armées arabes. En l'année 647, lors

de la grande invasion qui se solda par la prise de Sufetula (aujourd'hui Sbeïtla) et la mise à

mort du patrice Grégoire, Gafsa put demeurer à l'abri de ses remparts


Quelques années plus tard, en 669 après

J.-C., isolée du nord du pays depuis l'occupation de la région de Gammouda par

les armées islamiques, et probablement déjà dégarnie d'une partie des trou­pes

byzantines repliées vers la région de Carthage, Gafsa fut conquise sans combat

lors de l'avance de Okba Ibn Nafaa en Byzacène, peu de temps avant la fonda­tion

de Kairouan. Cette reddition lui permit néanmoins de conserver durant tout le

Haut Moyen Age sa population fortement latinisée et christiani­sée avec un

statut de dhimmi. Le premier géo­graphe arabe qui mentionne Gafsa est Al-Yacoubi

qui décéda entre les années 895 et 905. Il nous dit que la ville était entourée d'une muraille

en pierre, ses environs peuplés et ses fruits de bonne qualité. La ville avait

donc gardé au IIIe siècle de I'Hégi­re, tant son aspect de ville tardo-antique

avec les remparts construits par les Byzantins, que sa grande prospérité

agricole. Quelques décennies plus tard, le géo­graphe de tendance chiite Ibn

Hawqual
rapporte que la ville fut prise et dévastée par Abou Yazid Ibn Kided

Al-Abadhi
entre les années 332-335 de I'Hégire. Quant à Al-Makdissi, mort en

378 de I'Hégire (988 de l'ère chrétienne), il nous dit que Gafsa était l'une

des villes principales de la Tunisie. Al-Bekri, mort en 561 de I'Hégire (1068)

a écrit, en reprenant Al-Warraq, que Gafsa était une ville d'une très grande

ancienneté et qu'elle était bâtie sur des portiques de marbre, dont on a bouché

les arcades avec de fortes cloisons construites en moellons" et il ajoute

que la "muraille en est si bien conservée qu'on la dirait faite

d'hier". Le mê­me auteur s'émerveille devant son exceptionnelle richesse

agricole et nous apprend qu'elle exportait sa production de pistache, non

seulement à Kai­rouan, mais aussi en Egypte et même jusqu'en An­dalousie. Ce

qui montre que la ville avait un important ré­seau commercial qui s'étend aux

autres provinces de l'empire musulman. Mais ce n'est pas tout, car Al-Bekri

ajoute dans sa description qu'autour de Gafsa se trouvait une centaine de kars

(villa­ges). Cela témoigne de la forte urbanisation du ter­ritoire qui en

dépendait. Cette prospérité de la ville de Gafsa durant les premiers siècles de

l'Islam a failli être gravement compromise au début du Xe siècle quand, en 908,

après les succès remportés dans la région de Kastilya (l'actuelle Tozeur), Abou Abdallah Ach-chii

se dirigea avec ses trou­pes vers Gafsa. Celle-ci, pour être épargnée de la dévastation,

demanda l'aman (la vie sauve) et

livra aux assail­lants tous les fonds et tous les biens appartenant à l'Emirat.

En somme, elle paya le prix fort pour évi­ter d'être prise de force. Lors de

l'invasion hila­lienne (XIe siècle), les liens avec la capitale de I'Ifrikya

s'étant relâchés et la dynastie ziride s'étant avérée incapable de défendre les

cités si­tuées hors du Sahel, le gouverneur de Gafsa Abdal­lah Ibn Mohammed Ibn

ar-Rand
, se révolta contre l'autorité centrale dont il s'affranchit ouvertement

en 1053-1054. Ainsi, capitale éphémère sous les Byzantins, Gafsa le devint de nouveau

sous la dy­nastie de Banou ar-Rand tout en conservant de nombreuses

caractéristiques de son long passé de ville antique. Al Yacoubi rapporte qu'en

ce temps-là ses habitants étaient à considérer comme des berbères romanisés et

AI-Idrissi
ajoute qu'ils conti­nuaient à parler un latin africain et qu'une

partie d'entre eux était restée fidèle à la religion chrétien­ne. Aujourd'hui

encore, il est facile de reconnaître dans la langue parlée de Gafsa de très nombreux

mots berbères et même quelques uns qui sont d'une ori­gine latine assurée.

L'année 1187 (587 de l'Hégire) marque le début d'un déclin qui va, en

s'aggravant, durer pendant de nombreux siècles et dont la ville n'a commencé à

se relever petit à petit qu'avec l'indépendance du pays. En cette année-là,

Gafsa
fut assiégée et prise de force par Abou Youssouf Al-Mansour qui saccagea

son oasis et mit à bas ses remparts faisant d'elle une ville ouverte, sans

protection. Les conséquences de cette prise furent fatales pour la ville et

pour sa prospérité. Aux dires de Yakout Al-Hamaoui (574-626/ 1178-1229), Gafsa

n'était plus au début du XIIIe siècle qu'une petite cité et que ses terres

étaient marécageuses et ne produi­sant rien. Ce témoignage se trouve confirmé

par ce que rapporte Ibn Chabbat qui a vécu entre 618 et 681 de l'Hégire

(1221-1282). Cet auteur natif du Jarid nous dit que les nombreux ksours qui exi­staient

sur le territoire de la ville ont disparu pre­sque tous. De la centaine de

ksars mentionnée par Al- Bekri n'a survécu qu'un très petit nombre. Au XVe

siècle, sous la dynastie des Hafsides qui régna à Tunis de 1228 jusqu'a 1574,

Gafsa connut un moment d'arrêt de son déclin et même un regain de vitalité. Sa

Kasba, depuis fort longtemps en ruines, fut relevée et agrandie comme nous

l'apprend l'in­scription qui suit:



"Au nom de Dieu clément et miséricordieux. Que Dieu répande ses grâces sur notre

seigneur Mohammed et lui accorde le salut. Cette construc­tion est l'œuvre de

Abou Abd Allah ibn Abou Abd Allah ibn Abou Hafs
- que Dieu rend glorieux son règne-

commandeur de la nation musulmane à Tu­nis, - que Dieu rend prospère cette ville-"



Ce texte qui se trouvait sur le fronton de la porte de la

Kasba
a aujourd'hui disparu. Le prince

qu'il mention­ne organisa, en 1434, une expédition dans l'intérieur des terres

et poussa jusqu'à Gafsa où il procé­da à la reconstruction de sa forteresse. La

cité con­nut alors un certain renouveau dont nous retrou­vons un écho chez Léon

l'Africain ( de son vrai nom Hasan al-Wazzan). Cet auteur rap­porte, en effet,

qu'à son époque "la ville est com­plètement repeuplée, mais elle n'a que

de modestes constructions à l'exception de quelques mosquées. Ses rues sont

très larges et entièrement pavées de pierres noires, comme celles de Naples et

de Flo­rence. Les habitants sont policés, mais pauvres par­ce que trop écrasés

d'impôts par le roi de Tunis.



"Il y a 'hors de la ville' una infinite de palmieres, d'oliviers et d'orangers. Les

dattes sont les plus belles, les meilleures et les plus grosses qu'on trou­ve

dans toute la province. Il en est de même des olives, aussi fabrique-t-on une

huile parfaite, tant comme saveur que comme couleur. Il y a quatre choses de

premier choix a Caphsa: les dattes, les olives, les toiles et les

poteries" (sic).



Mais,ce renouveau se révéla de courte durée. Gafsa se trouva mêlée aux événements

qui agitèrent le royaume durant la première moitié du XVIe siècle. Après une

première tentative, elle fut prise le 20 Décembre 1556 par l'armée turque de

Darghouth
. La période qui a suivi ne fut pas propice à la pro­spérité. Gafsa

l'a vécue tour à tour entre une allégeance de façade aux princes de Tunis et

une sédi­tion ouverte pour secouer le joug du pouvoir en pla­ce. Hammouda Bey

AI-Mouradi
prit en personne la tête de la mhalla en 1640 (1050 de l'Hégire) pour

la soumettre. Hammouda Pacha Ibn Ali Pacha al -Housseini fit de même 1780 (1194

de l'Hégire). Il marcha sur la ville pour la punir d'avoir pris le parti d'un

compétiteur de son père pour le pouvoir et im­posa de fortes amendes aux

habitants aisés avec à leur tête le cheik Ali Al-Ajouri. Les sources

littéraires relatent de nombreux autres épisodes de ce gen­re qu'il serait

fastidieux d'énumérer tous ici. Cette longue période d'instabilité et

d'insécurité explique dans une large mesure l'état de profond déclin dans

lequel s'est trouvée cette ville de fondation hors du commun le 20 novembre

1881, jour de sa prise par les soldats français commandés par le général Saus­sier

après une forte résistance et de violents affron­tements. Les trois-quarts de

siècle qui suivront, in­troduiront d'importants bouleversements et auront de

graves conséquences sur la ville traditionnelle et sur son tissu urbain.


La dite médina, qui n'a d'arabe que le nom et
quel­ques mosquées, va alors voir naître à ses côtés des quartiers de type

européen. Elle va voir également l'introduction en son sein de nouvelles

techniques et de nouveaux matériaux de construction qui ne manqueront pas, au

moins partiellement, d’altérer son authenticité et de modi­fier son aspect.


Cependant, cette cité, plusieurs fois

séculaire, a conservé de très nombreuses traces qui rappellent beaucoup plus

l'urbanisme des villes nu­mides telles que Thugga
Bure (Téboursouk) que celui des villes arabo-isla­miques tel qu'il

est décrit dans les manuels. Tou­tefois, peu de choses rappelle aujourd'hui à

celui qui visite la ville sa fondation divine et son long et riche passé. A

l'exception de quelques parties des bassins appelés communément, mais

improprement, "piscines romaines", dans lesquels sont recueillies les

eaux de quelques unes des sources qui assuraient depuis la haute Anti­quité et

jusqu'il y a peu l'approvisionnement en eau de ‘agglomération ainsi que

l'irrigation de l'oasis, aucun monu­ment de Capsa

la numide, ni de Capsa

l'africo-romaine n'est parvenu jusqu'à nous. Tous ont été ruinés et

leurs matériaux réutilisés. Même l'arc d'époque romaine qui a été signalé par

de nom­breux voyageurs et qui a survécu jusqu' au début du siècle dernier a

fini par connaître le sort des autres mo­numents antiques. Il a été détruit.

C'est que la médina a été de tout temps en grande partie con­struite ou

reconstruite avec des éléments (chapi­teaux, colonnes, bases de colonne,

pierres de taille, stèles funéraires, etc.) pris dans les monuments antérieurs.

Pour s'en rendre compte, il suffit de fai­re le tour de ce qui reste de la Kasba , ou d'entrer dans la

salle de prière de la grande mosquée, ou, tout simplement, de flâner dans les

ruelles et de re­garder les murs des maisons qui n'ont pas reçu d'enduit. Mais cela

reste tout de même bien peu pour permettre de se faire une idée proche de la

réalité du long, riche et quelques fois mouvementé passé de la ville. En

l'absence d'une exploration scientifique et systématique du son sous-sol, il

est très difficile, pour ne pas dire impossible, d'évaluer l'importance et la

valeur des vestiges de la cité antique qui y sont encore enfouis. Tou­tefois,

grâce à des découvertes sporadiques, il est permis d'ores et déjà de fixer de

manière sommaire les grandes lignes de l'extension de la cité antique. Des

sépultures et des stèles funéraires d'époque ro­maine ont été retrouvées dans

trois endroits différents. Le premier est situé sur les pentes qui sur­plombent

les vergers de la Magsla.

Le second se trouve à l'emplacement occupé depuis maintenant

plus de trente ans par le jardin municipal de la

Msila
(jardin Habib Bourguiba). Enfin, le

troisième qui vient d'être localisé il n'y a pas très longtemps, est celui sur

lequel s'élèvent désormais les nouveaux locaux de la Maison de la Radio Régionale de

Gafsa. Ces découvertes nous fournissent des rensei­gnements très précieux pour

localiser les nécropo­les qui devaient entourer la ville des vivants et en

constituer les li

mites. Entre ces deux zones, la Magsla et la Msila d'un côté et celle

de la Maison de la Radio de l'autre où étaient

situées les nécro­poles, devait s'étendre l'agglomération antique.



LaGrande Mosquée « Sidi Saheb El Waket »
La décou­verte, il y a plus d'un siècle, de la célèbre mosaïque du cirque -

aujourd'hui conservée au Musée National du Bardo à Tunis - à quelques dizaines


de mètres à l'Est de la Kasba
et celle de la "mosaïque de la

Hara
", mise au jour lors de travaux de voirie effectués


par les services municipaux au cours des années 60 du XXe siècle dans une ruelle


du quartier de la Hara


, ne font que confirmer cette conclusion. Dire que la ville antique avait, à


quelques détails près, la même étendue que la "médina" ne nous parait


pas une af­firmation gratuite et encore moins hasardeuse. Il est donc légitime


de considérer tout le sous-sol de cet­te "médina" comme un terrain à


potentiel archéolo­gique certain et que les vestiges qu'il renferme constituent


la source irremplaçable pour la con­naissance de la Capsanumide et de la Capsaro­maine et


tardo-antique. Mais il n'y a pas que le sous-sol qui est su­sceptible de


fournir des renseignements sur la ville antique. L'étude de certains monuments


encore existants et de certains quartiers peut, elle aussi, être d'une grande


utilité pour le chercheur. Les di­tes "piscines romaines" constituent


à cet égard un cas privilégié et ce malgré les nombreuses transfor­mations et


restaurations dont elles ont fait l'objet à travers les siècles. Les sources


qui y sourdent ont été sans aucun doute l'une des raisons principales de la


fondation de la ville. Le


rôle qu'elles ont pu remplir durant des siècles et des siècles, tant pour


l'approvisionnement en eau de la population que pour l'irrigation de l'oasis,


leur a conféré un ca­ractère sacré. Pour la période numide, aucun docu­ment n'atteste,


du moins pour le moment, cette sa­cralité des sources. Par contre, pour la


période ro­maine, une inscription latine dont des fragments sont réutilisés


dans le mur sud du petit bassin, nous révèle que ces sources étaient placées


sous la pro­tection du dieu Neptune et des Nymphes. En voici la traduction:


"A Neptune et aux Nymphes, consécration. Gnaius

Iunius
---?, fils de Gnaius, de la tribu Papiria, a fait, à ses frais, construire un


aqueduc et aménager la source et a dédié". Le sacrifice sanglant qui était


offert à ces divinités païennes à l'occasion des curages réguliers s'est tel­lement


ancré dans les habitudes de la population et dans le subconscient collectif


qu'il a continué, après des siècles de christianisme et par la suite d'Islam, à


être pratiqué jusqu'il y a quelques dizaines d'années. Cet ensemble a donc été


le cœur de la vil­le depuis sa fondation jusqu'à l'époque contempo­raine. Peu


de monuments, soit à Gafsa même, soit dans le reste du pays, peuvent se flatter


d'un rôle aussi essentiel dans la vie d'une ville et d'une aussi longue durée


qui frise la pérennité.


Un autre monu­ment est lui aussi digne d'intérêt en tant que


témoin d'une large tranche de la longue histoire de la cité. Il s'agit de la Kasba. Malgré les


atteintes et les empiètements qui lui ont été portés par la construction du


Palais de Justice, puis du siège de la Caisse Nationale


de la Sécurité Sociale,


puis tout récemment du théâtre de plein air, cet édifice porte dans ce qui


reste de ses murs extérieurs et surtout dans la partie non perturbée de son espace


intérieur des témoignages d'une extrême importan­ce sur la vie de la cité. Dans l'état


actuel de notre connaissance, nous ne savons pas si le site a été déjà occupé à


l'époque numide bien que les sources qui y sourdent militeraient en faveur


d'une telle hypothèse. A l'époque romaine, il semble qu’un édifice thermal


d'une certaine importance fut construit à cet endroit. C'est du moins ce que


laissent supposer à la fois des parties du tarmil


actuel ainsi que le nom même donné par la population à cet établisse­ment et



qui de toute évidence dérive du nom latin. A l'époque byzantine, le patrice


Solomon
édifia à côté des thermes une imposante forteresse,

ancêtre de la Kasba actuelle. Celle-ci est


le dernier avatar de la forteresse de l'époque médiévale et moderne. Considérée


encore à la fin du XIXe siècle comme ''l'une des plus belles de Tunisie",


elle a été durant sa longue histoire mille fois rasée et mille fois re­construite


pour défendre la ville et protéger sa po­pulation. Elle servit également à


nombreuses repri­ses comme base à des pouvoirs étrangers pour tenir en main la


cité et sa région. Ce qui en reste de visi­ble aujourd'hui ne reflète que de


manière très im­parfaite le rôle et la place que ce monument a eu pendant des


siècles et jusqu'à l'indépendance du pays dans la vie de la ville.


De tout ce qui précède, il apparaît

clairement que pour une saine com­préhension de l'urbanisme de la médina


actuelle, une bonne connaissance de celui de la ville antique et de son organisation


est indispensable. La superfi­cie dans les deux cas est à peu près la même. Des monuments ont


gardé les mêmes fonctions de l'An­tiquité à nos jours. Il n'est pas impossible


qu'à l'examen, même les artères principales qui traver­sent le tissu urbain de


la ville traditionnelle ne s'avèrent, elles aussi, ayant une origine qui


remonte à l'époque numide! L'étude attentive des monu­ments principaux de la


médina (grande mosquée, zaouias, demeures, rues et ruelles, etc…) et de leur


implantation ainsi qu'un recours à la toponymie locale sans oublier l'apport


capital de l'exploration du sous-sol ne manqueront pas d'apporter à cette


question fondamentale une ré­ponse satisfaisante.



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مُساهمةموضوع: رد: أم المدائن   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالأربعاء 17 فبراير 2010 - 17:17



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مُساهمةموضوع: رد: أم المدائن   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالأربعاء 17 فبراير 2010 - 17:25

Laissez-moi vous conter une ville romaine méconnue Capsa, fondée
au 2ème siècle avant JC. On la nomme de nos jours Gafsa.
Elle était l'une des plus importantes villes des provinces d'Afrique
proconsulaire.De Municipe à colonie, cette ville prospère fut
détruite à la suite de la guerre entre Jugurtha, prince berbère
numide contre l'autorité de Rome. C'est Marius occupant Capsa qui,
comme le raconte l'historien Salluste, la détruit: elle " fut livrée
aux flammes. Les Numides adultes furent massacrés ; tous les autres
vendus comme esclaves... " Cet acte barbare et contre toutes les
règles de guerre du monde romain, se déroula à la fin de l'été 107 avt JC.

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Si vous voulez tout savoir sur Jugurtha et sa guerre contre Rome, je vous
conseille d'aller lire le site Le Monde Berbère. Jugurtha
fut livré par son beau-père Bocchus roi de Maurétanie et mourrut
étranglée à Rome après les pires des humiliations. En temps de
guerre, les vaincus n'ont pas le retour juste de leurs mérites...le
Triomphe est toujours réservé aux Vainqueurs, quel qu'aient pu être
leurs méthodes pour vaincre. Cette ville est une ville de résistance
car après avoir été conquise par les byzantins et
rebaptisée Justinia elle se révolte contre le général Oqba Ibn Nafi
Al Fihri, qui prend la ville en 688 et tente de convaincre les Berbères à
l'Islam. Au XIIe siècle des témoignages font état d'une langue latine
encore en court à Gafsa (traduction arabe de Gafsa). Mais les malheurs
de cette ville ne s'arrêtent pas là puisquen 1551, la ville est assiégée
par un crsaire nommé Dragut pour le compte de Khayr ad-Din Barberousse. Gafsa
résiste mais est obligée de capituler en 1556 après un siège de cinq ans.
Pendant la seconde guerre mondiale, la ville est le
théâtre d'une bataille célèbre El Guettar, opposant la 10e division de panzers et
les forces alliées. Une partie de la Kasba est détruite suite aux
bombarfements incessants en 1943. Le général Rommel y avait installé son
dépôt de munitions. elle ne conserve que ses murailles. Elle avait été
érigée en 1434. Les touristes d'aujoud'hui peuvent y découvrir
très peu de vestiges romains en dehors des piscines romaines:
deux bassins entourés de murailles en pierre de taille, à l'eau très claire.
Un petit musée contient quelques mosaïques.
Musée d'histoire On y
conserve de belles mosaïques de la Capsa antique: pugilat,
athlètes, Vénus à la pêche. Par ailleurs, la visite des ateliers du
Centre artisanal du tapis de Dar el Bey est intéressante. Le centre
forme en deux ans de jeunes ouvrières. Elles réalisent des tapis de
style berbère et des couvertures tissées " Haoulis " et " Ferrachia ",
mais aussi des réalisations sur des cartons de l'école Flamande. En
parlant de Tapis, parlons des Artisanes de Gafsa, célébrées l'an
dernier à la Maison de la culture Ibn Rachiq

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"Gafsa, une terre authentique qui continue, depuis des siècles, à
nourrir l’imagination des poètes, des écrivains, des peintres, des
artisans... et à enflammer l’esprit des historiens et des archéologues.
Ancrée dans l’histoire, Gafsa dont l’ancien nom est Capsa-Est l’une des
grandes références de la culture de l’épipaléolitique qui s’est
développée en Afrique du Nord entre le 8ème et le 10ème millénaire. Les
amas de coquilles d’escargots qui ont été trouvés pas loin de cette
ville témoignent de la splendeur de cette civilisation qui a marqué
l’histoire de l’humanité depuis la nuit des temps. Entre un passé
glorieux et un présent rayonnant, les habitants de Gafsa ont dessiné les
contours de l’histoire sur de jolis supports de l’artisanat. Réputée
pour ses tissages traditionnels comme le «klim», le «mergoum» et le «holi


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hayfa

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تاريخ التسجيل : 24/01/2010

أم المدائن - صفحة 3 Empty
مُساهمةموضوع: كلمات لشاعر مجهول   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالأربعاء 17 فبراير 2010 - 17:30

Gafsa, LA PRÊTE-NOM
Gafsa
! N'a plus vingt ans Depuis
longtemps Depuis les temps De ses
mille ans N'a plus cent ans Depuis
le temps Où faute de bâtons Moururent
les bergers Naquirent des agents Avec
des matraques. Gafsa !
N'a plus le temps D'avoir le temps
Du beau temps Des années de naguère
Où mille partenaires Bâtirent ses tours
Tachées d'amour De haine et du sang
Des anciens amants. Gafsa !
Perd son temps Ses sirènes chantant
L'ultime chanson Faute de marins Partis
sur les chemins Des pays fantômes Des
villes sans hommes Où ils seront rois Le
temps d'un instant Du souvenir vivant Des
mines profondes Des heurts et d'attente La
mort de leur foi. Gafsa !
Retient le temps Respire le temps
De son âme blasée De trop de sommeil
De sa "Hara"jugée Juste un peu vieille
Peut-être trop vieille Pour bâtir la joie
Des murs en béton Des prisons dorées
Des nouveaux conquérants Gafsa
Meurt le temps De voir sa piscine mourir
En l'absence de corps D'enfants et de
sourires De sauts sans records Faute
de palmiers Brûlés au goudron Comme
des sorcières ! Et le gris s'inscrit Formant
la souricière Trop sophistiquée Pour
ses princes charmants Pour ses bien-aimées
Pour porter le même nom
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abouhayder

abouhayder


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تاريخ التسجيل : 26/01/2010
الموقع : أم المدائن "قفصة"

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مُساهمةموضوع: رد: أم المدائن   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالجمعة 19 فبراير 2010 - 21:27

شكرا يا امبراطورة على تلبية الطلب وطرح هذا الموضوع الرائع وهذه ترجمة لما طرحت بعد اذنك طبعا :

قفصة

أساس من عام الشراء.

تويوتا مشرشف مثل سن المنشار.


بقلم مصطفى Khanoussi ، مدير أبحاث ،

المعهد الوطني

تراث (تونس)



التي وصفها بعض الكتاب الحديث عن "بوابة للصحراء" ، قفصة ، وريث فخور


من Capsa القديمة ، واحة هو أقصى شمال المغرب. يكون هو


كما الوحيد المدينة القديمة في تونس ، التي تتباهى بأنها الأساس


الإلهي. في الواقع ، وفقا للتقاليد المحلية التي أبلغ عنها Sallust ، كاتب


اللاتينية وأول حاكم من الأقليم الروماني افريقيا نوفا


(2nd المقاطعة التي أنشأها الرومان في افريقيا بعد


هزم النوميدية 1st الملك جوبا في 46 قبل الميلاد) ، تأسست Capsa من قبل الإله هرقل


ليبي (أو الفينيقية من قبل مؤلفين آخرين). باستثناء القيمة


يمكن أن يعطى للأسطورة ، وقالت انها على الاقل لديه ميزة


1'an التأكيد على الأقدمية في المؤسسة. ومع ذلك ، في الحالة الراهنة لل


البحوث وليس له تاريخ ، وحتى حوالي الساعة ، ويمكن أن تكون متقدمة.



عصور ما قبل التاريخ مرات


ما نعرفه اليوم هو


موقع للمناطق الحضرية في المستقبل المحتل منذ الأيام الأولى


كما كشفت ما قبل التاريخ ، فإنه لم يمض وقت طويل ، واكتشاف


إنشاء لفترة العصر الحجري القديم في أعماق الحوض الكبير


ودعا "الرومانية حمامات" التي يرجع تاريخها إلى حوالي 40000 قبل


ميلادي هذا الاكتشاف وقع عندما تنظيف قاع هذا الحوض خلال


العمل تشارك في مشروع لإعادة تأهيل الرئاسي


"حمامات رومانية. أن السيد رضا الزيدي ، البلد المضيف للتراث


إلى التفتيش على تراث المنطقة ومدافعا متحمسا لل


التراث ، ولها الفضل في اكتشاف هذه الشارة. ما كنا نعرف أيضا أن


فإنه أعطى الاسم الحديث Capsa حضارة ما قبل التاريخ


نموذجي كان يسمى من قبل علماء "الحضارة قبصية.


في الواقع ، كان ذلك في عام 1909 ج. مورغان كان أول من التعرف على


جديد "الحضارة" ودعا الميزوليتي


"الحضارة قبصية" اسم "للموقع حيث يتم


أفضل وصف "وحيث princeps الودائع ، والسلطة للجريدة تقريبا


15 كيلومترا الى الشمال من المدينة. مع مواقع مثل Koudiat دإط سودا (هيل


أسود) -- أ rammadya بأعجوبة في الحفاظ على المناطق الوسطى ، في


منطقة دوالا في شرق المدينة ، جريدة الميدا (أو الإشارات هيل) وهناك مجال آخر


المدينة ، ع ع أو على Guétari


قفصة المنطقة تحتل مكانا هاما في دراسات ما قبل التاريخ


كل من تونس niveau.de من أن من


في جميع أنحاء شمال أفريقيا. من هذه النقطة


من رأي ، هو أن قرطاج قفصة عصور ما قبل التاريخ إلى العصور القديمة ، ويتم


القيروان هو ما العصور الوسطى ، وهي إشارة.



وتأخر دخول في التاريخ


ومع ذلك ، على الرغم من الاحتلال قديمة جدا الإنسان وعلى الرغم من مؤسسة مرموقة


انه عزا التقاليد القديمة التي أبلغ عنها الكتاب ، Capsa وقد استشهدت بها


المصادر التاريخية أنه في وقت متأخر نسبيا. فقط في نهاية عام الثاني


القرن الثامن قبل الميلاد كانت متورطة في الأحداث التي


نال اهتماما عابرا من جانب بعض الكتاب القديم. في هذا


الوقت ، وفقا لSallust ، كان "مدينة عظيمة و


قوية ". وأفادت صاحبة الرسالة نفسها ان" سكان أعفيت


الضرائب ، وقضت مع الرفق ، وما كان يعتقد أن تعلق بقوة


ليوغرطة. هذا المرفق Capsitani


ملكهم ستدفع العزيزة جي. في الواقع ، على الرغم من "المدينة


كانت محمية ضد العدو من أسوارها ، ومعداته


الجنود ، ولكن أساسا من الصعب سيارة لاند روفر ، باستثناء حوالي


Capsa الفوري ، كل شيء آخر


صحراء ، جرداء ، بلا ماء ، ويكثر فيها الثعابين التي ضراوة ، كما في


جميع الحيوانات البرية في تزايد بسبب فشل الغذائية على مدى


ثعبان خطير في حد ذاته ، وقد 1'exaspère شيئا كثيرا ، والعطش ،


فإنه يتعين اتخاذها ، وأحرقت على يد جنود من ماريوس وسكانها أو


مرت من الذراعين ، أو عبودية. ويقول الجنرال الروماني


Sallust ، "لديها رغبة قوية للاستيلاء على Capsa على حد سواء نظرا لأهميته


للحرب (الذي قاده ضد ملك نوميديا) الصعوبات التي يعاني منها التعهد ، و


المجد التي اكتسبت من خلال جعل Metellus تالة ، فحالتها


والدفاع اختلفت قليلا ، ما عدا


على أن هناك بعض تالة


وقالت مصادر قريبة من الأسوار ، في حين Capsa


كان واحد فقط ينبوع ماء حي ، والتي لا تزال موجودة داخل


والمكان ، وكان الباقي من أجل استخدام مياه الأمطار.


هذا التدمير لم تكن قاتلة ولكن


أي شكل من أشكال الحياة على موقع المركز.


وكان هناك موقف استراتيجي كما يمكن ، في الواقع ، لا تزال طويلة جدا


غير مأهولة. بحلول نهاية القرن الأول قبل الميلاد ، ومدينة هو ، مرة أخرى ،


ذكرت مصادر أدبية. بليني الأكبر له في التاريخ الطبيعي ، ويقتبس


شعبها ، وقالت انها "قد تكون بحق المذكور


مثل (أ) الناس. "لا يزال على مدينة لحج (سيفيتاس Capsensium) تحت الامبراطور الروماني


تراجان (97-118 م) ، وبلدية وأصبح في نهاية عهد هذا


والامبراطور في وقت لاحق في موعد لأننا نتجاهل انها لحظة


ارتقى إلى مرتبة مستعمرة رومانية. شفرة خطوة رئيسية على الطريق الاستراتيجي


التي تربط مقر قيادة الجيش الروماني في أفريقيا ، وهما من مخيم


من legio الثالث أوغوستا (الثالثة


الفيلق أوغسطس) الذي كان Ammaedara


(بحيدرة في وسط غرب ، بالقرب من الحدود


تونس والجزائر) هاربور Tacapes


(قابس اليوم) في مدينة سرت الصغيرة ، وكان الافتتاح


واحدة من الأسباب التي أدت إلى حرب رئيس النوميدية Tacfarinas (17-24 م)


ضد الاحتلال الروماني ، Capsa


كما كان statio


portorium المكتب (


الجمارك) ونحن نتعلم كتابة لاتينية تم العثور عليها مؤخرا


إعادة استخدامها في بناء القرون الوسطى داخل القصبة. هذه الوظيفة


مركز إقليمي لجمع الضرائب والرسوم ، في مدينة كان لها


دور مهم مفترق الطرق ، ويدل على حيوية الأعمال


الأعمال التجارية في المدينة التي ساهمت إلى حد كبير


الازدهار والنمو في الفترة من منتصف القرن الثاني الميلادي



عابر للعاصمة مقاطعة لالعائمة


هذه الحيوية والازدهار يبدو أن لديها استمر حتى وقت مبكر


الوقت في الإسلام إذا كان أحد يعتقد أن ما تم الإبلاغ بها المؤرخون


العربية. وفي الوقت نفسه ، في ظل حكم الوندال (439-533 م) ، شهدت فترة Capsa


المنطقة المضطربة ، وأصبحت أرض المنفى واللجوء للكاثوليك


ضحايا القمع والاضطهاد للسادة جديد للبلاد. يملك


هذا الصدد أنه يكفي هنا أن نذكر الاستشهادية في قرطاج يوليو 2 483


الرهبان السبعة قفصة. فهو liberatus رئيس الدير ، الشماس بونيفاس ،


subdeacons وServus


وRusticus


Rogatus الرهبان ،


سبتيموس ، ومكسيموس. على حساب من


العاطفة يخبرنا بأن رفات القديسين السبعة دفنت في قرطاج


في الدير المجاور Bigua


وقال من كاتدرائية Celerina. من


الأخيرة البحوث الأثرية ساعدت يجد لنفسه مكانا و


تحديد المكان على وجه اليقين


. في العصور البيزنطية ، Capsa


-- والآن يطلق عليها اسم Felicissi - أماه


lustiniani (سعيد جدا جستنيان) -- سوف توفر العيش من قبل


سليمان ، محافظ إمبراطوري من الامبراطور جستنيان ، قوية


التحصينات ونحن نتعلم كتابة لاتينية بين تأريخها


539-544 سنوات ، والتي ما يلي ترجمة : "في الايام السعيدة لدينا


سادة تقي جستنيان وثيودورا ، دائما أوغسطس ، ومن خلال


سليمان ، ومعظم الممتاز الميليشيات الرئيسية ، إمبراطوري محافظ أفريقيا


القنصل السابق والارستقراطي ، وأسوار المدينة مسرور لجستنيان قد بنيت Capsa


من الأسس والانتهاء.


البيزنطيين ثم القى قفصة في عاصمة المقاطعة


Byzacena. على هذا النحو ، فإنه كان دور أساسي لضمان


الدفاع عن الحدود الجنوبية للمقاطعة. يشارك في هذا الدور ايل --


مع مدينة Thelepte ، مدينتنا سوف يكون من الصعب بشكل متزايد على تحمل


قبل الغارات والتوغلات المتكررة للجيوش العربية. في العام 647 ، عندما


الاجتياح الكبير التي انتهت في صنع سوفيتولا (سبيطلة اليوم) والقرارات


مقتل باتريس غريغوري ، قفصة يمكن أن تبقى محصنة من أسوارها


وبعد سنوات قليلة ، في عام 669 بعد


ميلادي ، معزولة عن الشمال منذ احتلال المنطقة من قبل القمودي


الجيوش الإسلامية ، وربما بالفعل تجريده من بعض القوات


عازمة البيزنطية قرب قرطاج ، وغزاها قفصة دون قتال


مقدما عقبة بن نافع في Byzacena قبل وقت قصير من الأساس


القيروان. هذا مكنه من الاستسلام ، ولكن ، في جميع أنحاء المحافظة


ارتفاع العصور الوسطى من السكان بكثافة مع تينيزد ومسيحية


الذميين. الجغرافي العربي الأول هو قفصة يذكر اليعقوبي


الذين ماتوا بين عامي 895 و 905. انه يخبرنا ان المدينة كانت محاطة بجدار


الحجر المحيطة السكان وجودة الثمار. وشهدت المدينة


لذا احتفظت في القرن الثالث I'Hégire كل مظهر المدينة العتيقة tardó -


مع الجدران التي بناها البيزنطيون وازدهارها


الزراعة. وبعد ذلك ببضعة عقود ، الجغرافي ابن الشيعية الاتجاه


تقارير Hawqual أن المدينة كانت اتخذت والتي دمرها أبو يزيد بن Kided


آل Abadhi بين 332-335 سنة من I'Hégire. كما لآل مقدسي ، وتوفي


378 I'Hégire (988 ميلادية) ، وقلنا ان كان واحدا قفصة


المدن الرئيسية في تونس. البكري ، الذي توفي عام 561 I'Hégire (1068)


كتب ، مرددا آل الوراق ، وقفصة التي كانت مدينة كبيرة


الأقدمية وأنها بنيت على الأروقة والرخام ، والتي كانت مسدودة


الأروقة ذات جدران عالية مبنية من تحت الانقاض "، ويضيف :


ان الجدار "هو الحفاظ على ما يرام التي من شأنها أن أدلى


يوم أمس ". وغرائبه المؤلف نفسه في ثروة استثنائية


الزراعية ، وقال لنا انه كان تصدير انتاجها من الفستق ، وليس


فقط في القيروان ، ولكن أيضا في مصر ، بل وحتى الأندلس. هذا


مما يدل على ان المدينة كانت الشبكة التجارية الرئيسية التي تمتد إلى


محافظات أخرى من الإمبراطورية الإسلامية. ولكن هذا ليس كل شيء لأن البكري


ويضيف في تقريره حول وصف قفصة كان مئات من كارس


(فيلا غيس). وهذا يدل على التحضر كبيرة من الأراضي التي


يتوقف. والازدهار من مدينة قفصة في القرون الأولى من


الإسلام تم تقريبا خطير في أوائل القرن العاشر عندما ، في 908 ،


بعد النجاحات التي تحققت في المنطقة قسطيليا (توزر الآن) ، وأبو عبد الله سورة chii


ذهب مع نظيره ثقب - ples إلى قفصة. هذا ، إلى أن تكون خالية من الدمار ،


طلب من أمان (إنقاذ حياة) و


القى المهاجمون جميع الصناديق وجميع الممتلكات التابعة للإمارة.


وباختصار ، انها دفعت ثمنا باهظا لتجنب اقتيادهم بالقوة. في


الغزو الهلالي (القرن الحادي عشر) ، تربط العاصمة I'Ifrikya


بعد الإفراج عنه وثبت وجود سلالة الزيرية غير قادر على الدفاع


خارج المدن في منطقة الساحل ، ومحافظ قفصة عبد الله بن محمد بن


سورة راند ، ثاروا ضد السلطة المركزية التي كان يكسر فتح


في 1053-1054. وبالتالي ، لم يدم طويلا تحت عاصمة البيزنطيين ، وأصبح قفصة مرة أخرى


تحت سلالة بني هارون راند مع الإبقاء على العديد من


خصائص تاريخها الطويل من المدينة القديمة. التقارير التي تفيد بأن اليعقوبي


هذه المرة سكانها تعتبر البربر وبالحروف اللاتينية


الإدريسي وتقول أنها لا تزال تتحدث وأفريقيا وأمريكا اللاتينية


بعضهم بقي وفيا للديانة المسيحية. اليوم


ومع ذلك ، فمن السهل أن ندرك في اللغة المحكية في العديد من قفصة


الكلمات البربرية ، بل وحتى بعض الذين هم من أصل لاتيني وواعدة.


في العام 1187 (587 هجري) يمثل بداية لانحسار الذي سيكون في


الأسوأ من ذلك ، استمر لعدة قرون والتي بدأت في المدينة


لترتفع تدريجيا مع استقلال البلاد. في تلك السنة ،


قفصة كان محاصرا واقتيد بالقوة من قبل أبي يوسف المنصور الذي أقال


والواحات ، وبدأت لخفض جدرانه جعلها مدينة مفتوحة ، دون


حماية. ويترتب على هذا القرار كان قاتلا بالنسبة للمدينة و


لازدهاره. وفقا لياقوت الحموي (574-626 / 1178-1229) ، قفصة


كان أكثر في أوائل القرن الثالث عشر ، وهي بلدة صغيرة وأرضها


وكانت منطقة مستنقعات لا اإلنتاج جي أي شيء. هذه الشهادة هي تأكيد


كما أفاد ابن سبت الذي عاش بين 618 و 681 هجري


(1221-1282). هذا البلاغ جاريد الأصلي يقول ان العديد من القائمة ksours


أراضي المدينة كلها تقريبا قد اختفت. من مائة


ksars ذكرها البكري وقد نجا عدد قليل جدا. في الخامس عشر


القرن في إطار الأسرة التي حكمت الحفصيين في تونس في الفترة من 1228 حتى 1574 ،


قفصة شهدت كوقفة قصيرة لانحداره ، بل والحيوية المتجددة. ملكها


القصبة ، منذ فترة طويلة في حالة خراب ، أثيرت وأكبر ونحن


يعلم - scription في ما يلي نصها :



"بسم الله غفور رحيم. أدعو الله أن يلقي نعمته على موقعنا


رب محمد وآله وسلم. هذا construc نشوئها هو عمل


أبو عبد الله بن أبي عبد الله بن أبي حفص ، ان الله يجعل حكمه المجيدة


قائد للأمة الإسلامية في تونس ، -- أن الله يجعل من هذه المدينة المزدهرة ".



هذا النص هو على تلع من الباب


القصبة قد اختفى الآن. الأمير


يذكر انه نظمت في 1434 ، بعث إلى الداخل


قفصة ودفعت حتى شرع في إعادة بناء بلده القلعة. أل


شهدت المدينة نهضة أننا عندما تجد لها صدى في ليون


افريكانوس (واسمه الحقيقي هو الحسن الوزان). كاتب التقارير ، في الواقع ،


كما وقته "في المدينة تماما العودة ، ولكنها فقط


المباني متواضعة باستثناء عدد قليل من المساجد. شوارعها


كبيرة جدا وبشكل كامل مرصوفة بالحجارة السوداء ، مثل تلك التي ونابولي


فلو rence. الناس المتحضرة ، ولكن أيضا لأن الفقراء سحقت


الضرائب من قبل الملك لتونس.



وقال "هناك' من بلدة 'رابطة بالمييري لانهائي ، شجرة زيتون وبرتقال. و


التواريخ هي أرقى وأفضل وأكبر وجدت


في جميع أنحاء المقاطعة. فمن الزيتون نفسه ، أيضا بتصنيع ر على واحد


النفط الكمال ، على حد سواء كما نكهة ولون. هناك أربعة أشياء


الاختيار الأول Caphsa : التمر والزيتون ، واللوحات


الفخار "(هكذا).



ولكن هذا الانتعاش لم يدم طويلا. قفصة واصبحت طرفا في الأحداث


التي هزت المملكة خلال النصف الأول من القرن السادس عشر. بعد


المحاولة الأولى ، كانت تقتاد 20 ديسمبر 1556 من قبل الجيش التركي


Darghouth. في الفترة التي تلت ذلك كان لا يؤدي إلى الازدهار. قفصة


عاش بالتناوب بين واجهة من الأمراء والولاء لتونس


تمرد مفتوحة لالانعتاق من نير السلطة في المكان. الباي حمودة


منظمة العفو الدولية ، المرادي في شخص أخذت زمام المبادرة في mhalla في 1640 (1050 هجري) ل


يرسل. حمودة باشا بن علي باشا الحسيني فعل الشيء نفسه 1780 (1194


هجري). انه سار على المدينة لمعاقبتها على الاستفادة من


منافس والده الى السلطة ، وفرضت غرامات باهظة على


السكان الأغنياء برئاسة الشيخ علي آل مثقبة. المصادر


إعادة فرز الأصوات الأدبية حلقات أخرى كثيرة من هذا القبيل من شأنه أن


مملة لذكرها جميعا هنا. هذه الفترة الطويلة من عدم الاستقرار و


انعدام الأمن يفسر إلى حد كبير في حالة انحدار في أعماق


التي وجدت أنه من غير المألوف الأساس مدينة نوفمبر 20


1881 ، يوم وقوعه في أيدي القوات الفرنسية بقيادة الجنرال Saussier


بعد مقاومة عنيفة واشتباكات عنيفة. ثلاثة أرباع


قرن بعد ذلك ، وإدخال تغييرات كبيرة وسيكون لها


عواقب وخيمة على المدينة التقليدية والنسيج الحضري.


وقال في المدينة المنورة ، الذي كان من الأسماء العربية و

بعض المساجد ، ثم نراه يرتفع الى احياء مثل


أوروبا. وسوف نرى أيضا الأخذ في الثدي جديدة


تقنيات ومواد البناء الجديدة التي لن تقصر في


على الأقل جزئيا ، إلى تغيير أصالتها وتغيير مظهره.


ومع ذلك ، هذه المدينة ، عدة مرات


منذ قرون ، قد حافظ على آثار عديدة نذكر أن الكثير


المدن الحضرية مثل النوميدية Thugga

بوري (Teboursouk) من المدن العربية والإسلامية


وصفها في الكتب المدرسية. ومع ذلك ، أشياء قليلة لنتذكر اليوم


الذي يزور المدينة منذ تأسيسه الإلهي والتاريخ الطويل والغني. يملك


باستثناء بعض أجزاء من نهر يسمى ، ولكن


غير صحيح ، "حمامات الرومانية ، والتي يتم جمعها في


بعض مصادر المياه التي قدمت منذ العصور القديمة و


حتى وقت قريب من إمدادات المياه 'والتكتل


الري في واحة ، لا نصب Capsa


والنوميدية ، أو Capsa


الأفريقي الروماني هو موجود. قد دمر جميع و


لديها من مواد يعاد استخدامها. حتى القوس الروماني ، الذي كان أبلغ عنها


العديد من الركاب الذين نجوا حتى بداية القرن الماضي


في نهاية المطاف تحديد مصير الآثار القديمة الأخرى. تدميره.


لأن المدينة كانت دائما مبنية إلى حد كبير أو


أعيد بناؤها مع عناصر (العواصم والأعمدة وقواعد الأعمدة ،


الحجارة ، وشواهد القبور ، الخ.) وقعوا في وقت سابق من المباني.


لتحقيق هذا ، لمجرد الذهاب حول ما تبقى من القصبة ، أو أدخل


قاعة الصلاة في المسجد ، أو لمجرد التجول في


الشوارع ومشاهدة جدران المنازل التي لم يتم المغلفة. ولكن هذا


لا يزال الكثير للمساعدة في الحصول على وثيقة للفكرة


حقيقة طويلة وغنية ، وأحيانا اضطرابا في الماضي من المدينة. في


لعدم وجود الاستكشاف العلمي والمنهجي لقبوه ، وقال انه


من الصعب جدا إن لم يكن مستحيلا ، لتقييم أهمية و


من بقايا المدينة القديمة التي لا تزال مدفونة. تو من أي وقت مضى ،


من خلال الاكتشافات متفرقة ، فمن الممكن بالفعل لإصلاح


بإجراءات موجزة مخطط التمديد للمدينة القديمة. من


وشواهد القبور من العصر الروماني وعثر في


ثلاثة مواقع مختلفة. الأولى تقع على منحدرات أعلاه


بساتين Magsla.


والثاني هو الموقع الآن المحتلة منذ عام


أكثر من ثلاثين عاما من مدينة الحدائق


(MSIL حديقة الحبيب بورقيبة). أخيرا ،


الثالثة التي كانت موجودة هناك ليست طويلة جدا ، هو يوم


الذي يقف الآن في المباني الجديدة لمجلس النواب راديو الإقليمي


قفصة. هذه الاكتشافات توفر لنا معلومات لا تقدر بثمن ل


تحديد أماكن المقابر كانت لتطويق المدينة من الذين يعيشون و


تشكل لى


العث. بين هذين المجالين ، وMagsla المسيلة جانب واحد و


ميزون دي لا راديو عندما كان الآخر


يقع الدفن ، وكان لتمديد هذه المدينة القديمة.



LaGrande مسجد "سيدي صاحب جريدة Waket"



اكتشاف ، أكثر من قرن ، والفسيفساء المشهورة في السيرك --


الآن في المتحف الوطني باردو في تونس -- بضع عشرات


متر إلى الشرق من القصبة ، وأنه من الفسيفساء "


هارا ، اكتشفت خلال أعمال الطرق نفذت


الخدمات البلدية من خلال 60s من القرن العشرين في حارة


حي لهارا


، إلا أن يؤكد هذا الاستنتاج. إلى القول إن المدينة القديمة كان ،


تفاصيل قليلة ، وبنفس القدر من "المدينة المنورة" ، يبدو لنا


لا التوكيد لا مبرر لها ، أقل خطرا بكثير. ولذلك فمن المشروعة


للنظر في الطابق السفلي كله من "المدينة المنورة" كحقل


بعض الآثار المحتملة ، وأنه يحتوي على الرفات هي


مصدر لا غنى عنه للمعرفة وCapsanumide وCapsaromaine


tardó - العتيقة. ولكن الامر لا يقتصر على القبو ربما


تقديم معلومات عن المدينة القديمة. دراسة الآثار المختارة


التي لا تزال قائمة وبعض الاحياء التي قد تكون أيضا من كبرى


فائدة للباحث. ودى الاحصائيين "الرومانية حمامات" هي


في هذا الصدد حالة خاصة رغم العديد من التغيرات و


الترميم كانوا على مر القرون. المصادر


الصعود كان هناك بلا شك واحدة من الأسباب الرئيسية ل


تأسيس هذه المدينة. أل


دور ملأوا لقرون وقرون ، على حد سواء


إمدادات المياه للسكان ، والري في واحة ،


أعطاهم كاليفورنيا ذات طابع مقدس. في الفترة النوميدية ، يشهد أي وثيقة ،


على الأقل في الوقت الراهن ، وقدسية من المصادر. من سلبيات ، ل


الفترة الرومانية ، كتابة لاتينية ، شظايا والتي يتم استخدامها


في الجدار الجنوبي من الحوض ، وجدنا أن هذه المصادر قد وضعوا


تحت حماية نبتون إله والحوريات. هنا الترجمة :


"ونبتون والحوريات ، والتكريس. Gnaius


---؟، ابن جونيوس Gnaius ، قبيلة Papiria ، قدم على نفقته ، بناء


المياه وضبط مصدر والتفاني. "التضحية والدم الذي كان


عرضت هذه الآلهة الوثنية بمناسبة التجريف العادية كان ذلك


متأصلة في عادات السكان وفي اللاوعي الجماعي


وتابع ، بعد قرون من المسيحية والإسلام في وقت لاحق ، في


أن تمارس حتى بضعة عقود. هذا وقد تم تعيين


في قلب المدينة منذ تأسيسها وحتى يومنا الحاضر. قليل


المعالم التاريخية ، أو في قفصة نفسها أو في بقية البلاد يمكن أن يفخر


بدور جوهري في حياة المدينة وعلى المدى الطويل


المطلة على الاستدامة.


آخر نصب الجدير بالذكر أيضا بوصفها


شهد جزءا كبيرا من التاريخ الطويل للمدينة. هذا هو من القصبة. احتقار


الانتهاكات والتجاوزات التي كانت ترتديه بناء


قصر العدل ، ومقر الصندوق الوطني


الأمن الاجتماعي ،


ثم مؤخرا في مسرح الهواء الطلق ، وهذا المبنى هو في ما


بقية جدرانه الخارجية وخاصة في القسم دون عائق من الفضاء


الأدلة الداخلية من أهمية قصوى في حياة المدينة. في الدولة


معرفتنا الحالية ، ونحن لا نعرف ما اذا كان الموقع بالفعل المحتلة


ثم النوميدية على الرغم من أن أي مصادر التدفق جاهد في صالح


مثل هذه الفرضية. في العصر الروماني ، على ما يبدو أن بناء الحرارية


بعض الأهمية تم بناؤه هناك. على الأقل أن


توحي جانبي tarmil


الحالية وكذلك اسم جدا التي قدمها السكان في هذه المؤسسة و



التي من الواضح أنها مشتقة من اسم لاتيني. في العصور البيزنطية ، والارستقراطي


بناه سليمان المقبل لفرض قلعة الحمامات ،


الجد من القصبة الحالية. هذا هو


آخر تجسيد للحصن من العصور الوسطى والحديثة. نظرت


حتى في القرن التاسع عشر في وقت متأخر as''one من أجمل في تونس "


كان من خلال تاريخها الطويل الف مرة الف مرة وحلق بناؤها


للدفاع عن المدينة وحماية شعبها. فقد عملت أيضا


مرات كثيرة كقاعدة للقوى الأجنبية أن تتخذ في تسليم


المدينة ومنطقتها. ما تبقى مرئية اليوم لا يعكس فقط


غاية الكمال في دور ومكان هذا النصب لكان


منذ قرون وحتى الاستقلال في حياة المدينة.


مما سبق ، يبدو


من الواضح أن الفهم السليم للتخطيط في المدينة المنورة


الحاضر لديهم معرفة جيدة واحدة من المدينة القديمة ، وتنظيمها


أمر أساسي. المنطقة في كلتا الحالتين هو نفسه تقريبا. وقد المعالم


احتفظ بنفس المهام من العصور القديمة حتى الوقت الحاضر. فإنه ليس من المستحيل


النظر فقط ، بل وعلى الطرق الرئيسية التي تمر عبر النسيج الحضري


المدينة التقليدية لم يثبتوا انهم أيضا أن يكون له أصل


يعود الى النوميدية! وهناك دراسة متأنية من المعالم الرئيسية لل


المدينة المنورة (المسجد الحرام ، الزوايا والمنازل والشوارع والأزقة ، الخ...) و


تنفيذ واستخدام أسماء الأماكن المحلية وكذلك للمساهمة


العاصمة استكشاف باطن الأرض هي التأكد من أن هذا


السؤال الأساسي إجابة مرضية.
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مُساهمةموضوع: رد: أم المدائن   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالجمعة 19 فبراير 2010 - 21:30

دعوني اقول لكم قليلا المعروف رومان Capsa تستند

2nd قرن قبل الميلاد. ويسمى في أيامنا هذه قفصة.

انها واحدة من أكبر المدن في المحافظات في افريقيا

Municipium proconsulaire.De إلى مستعمرة ، هذه المدينة كانت مزدهرة

دمرت في أعقاب الحرب بين يوغرطة ، الأمير البربر

النوميدية ضد سلطة روما. ماريوس Capsa هو أن الاحتلال

كما روى مؤرخ في Sallust ، ويدمر : انه تم تسليم "

الشعلة. من البالغين النوميدية ذبحوا وسائر

بيعوا كعبيد... "هذا العمل الهمجي وضد جميع

قواعد الحرب في العالم الروماني ، وقعت في أواخر صيف عام 107 قبل الميلاد المهني المتقدم.




إذا كنت تريد أن تعرف عن يوغرطة وحربه ضد روما ، وأنا

نصح بالتوجه قراءة على الانترنت ، والعالم البربرية. يوغرطة

قام بتسليم Bocchus له الملك زوج الأم من موريتانيا وMourrut

خنقا في روما بعد أسوأ إذلال. في أوقات

الحرب ، والمهزوم لم يعودوا فقط على أساس الوقائع الموضوعية...

انتصار هو دائما محفوظة للفائزين ، وربما ما تم

طرق للتغلب عليها. هذه المدينة هي مدينة للقوة

بعد أن كان لغزا والبيزنطي

Justinia تسميته بثورة ضد العامة عقبة بن نافع

القاعدة الفهري ، الذين استولوا على المدينة في 688 ، ويحاول إقناع البربر

الإسلام. في القرن الثاني عشر نقطة من الأدلة لاتينية

لا تزال قصيرة في قفصة الترجمة العربية). ولكن لسوء الحظ

هذه المدينة لا تتوقف عند هذا puisquen 1551 ، في مدينة تحت الحصار

من Dragut crsaire عين بالنيابة عن خير الدين بربروس. قفصة

مقاومة لكنه اضطر للاستسلام في عام 1556 بعد حصار لمدة خمس سنوات.

خلال الحرب العالمية الثانية ، فإن المدينة

مسرحا لمعركة شهيرة جريدة Guettar ، بين الشعبة و10th بانزر

القوات المتحالفة معها. جزء من القصبة تم تدميره بعد

bombarfements استمرار في عام 1943. عموما روميل قد ركبت له

مستودع للذخيرة. فإنه يحتفظ بها الجدران. كان

اقيمت فى عام 1434. في الوقت الحاضر يمكن للسياح اكتشاف

عدد قليل جدا من بقايا الآثار الرومانية خارج برك الرومانية :

بركتي محاط بجدران من الحجر والماء واضحة.

متحف صغير يحتوي على بعض الفسيفساء.

وهناك متحف التاريخ

المحافظة على الفسيفساء الجميلة Capsa العصور القديمة : الملاكمة ،

رياضيا ، وفينوس الصيد. وعلاوة على ذلك ، وجولات من

مركز السجاد اليدوي في دار بيك من المثير للاهتمام. وسط

النموذج في سنتين من الفتيات العاملات. أنها تحمل ماتس

البربرية نمط والبطانيات المنسوجة "Haoula" و "Ferrachia"

إنجازات وإنما أيضا على بطاقات من المدرسة الفلمنكية. في

متحدثا من الحصير ، نتحدث عن الحرفيين قفصة ، الذي يحتفل به هذا العام

الماضي في دار الثقافة ابن رشيق




"قفصة ، وهو لا يزال في الحجية الأرض لعدة قرون ، ل

تغذية مخيلة الشعراء والكتاب والرسامين ،

الحرفيين... وعلى تأجيج أذهان المؤرخين وعلماء الآثار.

ضاربة بجذورها في التاريخ ، قفصة اسمه السابق هو واحد من الشرق Capsa

المراجع الرئيسية في الثقافة ، التي épipaléolitique

وضعت في شمال أفريقيا بين 8th والقرن 10th. أل

كومة من قذائف القواقع التي وجدت ليست بعيدة عن هذا

المدينة تشهد على عظمة تلك الحضارة التي اتسمت

تاريخ البشرية منذ زمن سحيق. بين الماضي

هذا مجيد ومتألف ، سكان قفصة وقد صممت

ملامح القصة من المواد الحرفية الجميلة. معروف

لصناعة النسيج التقليدية ك "كليم" ، و "Mergoum" و "هولى
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مُساهمةموضوع: رد: أم المدائن   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالجمعة 19 فبراير 2010 - 21:32

قفصة ، ولوس انجليس المرشح


قفصة

! وأكثر من عشرين عاما منذ

منذ وقت طويل من

لم آلاف سنة منذ مائة سنة

خطأ حيث توفي الوقت العصي

ولد للرعاة مع الموظفين

الهراوات. قفصة!

لا وقت لديهم الوقت

الطقس جيد في السنوات الماضية

حيث ألف الشركاء بنى برجا

ملطخة بالدم والحب والكراهية

عشاق السابقة. قفصة!

يفقد الوقت حوريات البحر والغناء

الأغنية النهائي بدون البحرية قطع غيار

على الطرق البلدان أشباح

المدن حيث لم الرجال هم الملوك

خلال لحظة تذكر حيا ديس

اشتباكات المناجم العميقة والانتظار

الموت لإيمانهم. قفصة!

ويحتفظ في الوقت الوقت تنفس

من روحه المتراخية من النوم أكثر من اللازم

في كتابه "هارا" فقط وجدت قليلا من العمر

ربما قديمة جدا لبناء الفرح

ملموسة جدران السجون الذهبي

الفاتحين الجديدة قفصة

توفي في وقت لرؤيتها تموت سباحة

في حالة عدم وجود جثث الاطفال و

من يبتسم فواصل السجلات دون غياب

النخيل القطران وبيرنز

السحرة! والجزء الرمادي صفة صوت الكلام

فخ متطورة جدا ل

لرؤسائه الساحرة حبيبته

تحمل نفس الاسم
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مُساهمةموضوع: رد: أم المدائن   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالسبت 20 فبراير 2010 - 0:27

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مُساهمةموضوع: رد: أم المدائن   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالسبت 20 فبراير 2010 - 18:43

العفو أخي بارك الله فيك
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مُساهمةموضوع: رد: أم المدائن   أم المدائن - صفحة 3 Icon_minitimeالخميس 15 ديسمبر 2011 - 14:38

السلام عليكم
أريد معلومت مدققة عن تاريخ مدينة الرديف
و شكرا
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