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hayfa
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| موضوع: رد: أم المدائن الأربعاء 17 فبراير 2010 - 15:58 | |
| GAFSA UNE FONDATION HORS DU COMMUN. UN DESTIN EN DENTS DE SCIE.Par Mustapha Khanoussi, Directeur de Recherche, Institut National du Patrimoine (Tunis)
Qualifiée par certains auteurs modernes de "porte du désert", Gafsa, la fière héritière de l'antique Capsa, est l'oasis la plus septentrionale du Maghreb. Elle est également la seule cité antique de Tunisie qui peut se flatter d'être de fondation divine. En effet, d'après une tradition locale rapportée par Salluste, auteur latin et premier gouverneur romain de la provincia Africa nova
(la 2 e province créée par les Romains en Afrique après la défaite du roi numide Juba 1er en 46 avant J.-C.) , Capsa aurait été fondée par le dieu Hercule libyque (ou phénicien selon d'autres auteurs). Abstraction faite de la valeur que l'on pourrait accorder à cette légende, elle a au moins le mérite de souligner 1'ancienneté de cette fondation. Toutefois, dans l'état actuel de la recherche, aucune date, même approximative, ne peut lui être avancée. Les temps préhistoriques
Ce que l'on sait aujourd'hui est que le site de la future agglomération a été occupé depuis les premiers temps préhistoriques comme l'a révélé, il n'y a pas longtemps, la découverte d'un établissement de la période paléolithique au fond du grand bassin des dites « piscines romaines » et dont la date remonte à environ 40000 avant J.-C. Cette découverte eut lieu lors du curage du fond de ce bassin à l'occasion des
travaux engagés dans le cadre du projet présidentiel de réhabilitation des
« piscines romaines ». C'est à M. Ridha Zidi, animateur du patrimoine
auprès de l'inspection régionale du patrimoine et fervent défenseur du
patrimoine, que revient le mérite de cette découverte insigne. Ce que l'on sait aussi c'est qu'elle a donné à l'époque moderne son nom Capsa à une civilisation préhistorique typique qui a été appelée par les savants "civilisation capsienne". En effet, c'est en 1909 que J. de Morgan fut le premier à identifier une nouvelle « civilisation » mésolithique et qu'il appela « civilisation capsienne » du nom « de la localité où elle est le mieux caractérisée » et où se trouve le gisement princeps, celui d'El Makta situé à environ 15 km au nord de la ville. Avec des sites comme ceux de Koudiat-es-Souda (la colline noire) - une rammadya miraculeusement conservée en plein milieu urbain, dans le quartier de Douali à l'est de la ville-,d' El Mida (ou Colline du signal) autre quartier de la ville, d'EI ou d' EI Guetar, la région de Gafsa occupe une place de choix dans les études de la préhistoire tant au niveau. de la Tunisie qu’à celui de
toute l'Afrique du Nord. De ce point
de vue, Gafsa est pour la préhistoire ce que Carthage est pour l'Antiquité et
ce que Kairouan est pour le Moyen Age, à savoir une référence. Une entrée tardive dans l'Histoire Cependant, malgré une occupation humaine fort ancienne et malgré la fondation prestigieuse
que lui attribuait la tradition rapportée par les auteurs anciens, Capsa n'a été citée par
les sources historiques que relativement tard. Ce n'est qu'à la fin du IIe
siècle avant J.-C. qu'elle se trouva impliquée dans des évènements qui lui
valurent un intérêt fugace de la part de quelques auteurs anciens. A cette
époque, aux dires de Salluste, elle était une ville "grande et
forte". Ce même auteur rapporte que ses "habitants étaient exempts
d'impôts, gouvernés avec douceur, et pour ce passaient pour être fort attachés
à Jugurtha". Cet attachement des Capsitani
à leur roi sera chèrement payé. En effet bien que "la ville
ait été protégée contre les ennemis par ses remparts, son armement et ses
soldats, mais surtout par les difficultés du terrain -car, sauf les environs
immédiats de Capsa, tout le reste est
désert, inculte, privé d'eau, infesté de serpents dont la férocité, comme chez
toutes les bêtes sauvages s'accroît par le défaut de nourriture; de plus le
serpent, dangereux par lui-même, n'a rien qui 1'exaspère autant que la soif-,
elle sera prise et incendiée par les soldats de Marius et sa population ou
passée par les armes, ou réduite en esclavage. Le général romain, nous dit
Salluste, "avait le plus vif désir de s'emparer de Capsa tant à cause de son importance
pour la guerre (qu'il menait contre le roi des Numides) que des difficultés de l' entreprise, et de la
gloire que Metellus s'était acquise par la prise de Thala, dont la situation
et la défense ne différaient guère, sauf
qu' à Thala il y avait quelques
sources non loin des remparts, tandis que Capsa
n'avait qu'une seule fontaine d'eau vive, et encore située à l'intérieur
de la place, et devait pour le reste recourir à l'eau de pluie". Cette destruction ne fut pas toutefois fatale
à toute forme de vie sur le site de Capsa.
Une position aussi stratégique ne pouvait, en effet, rester trop longtemps
inhabitée. Dès la fin du premier siècle avant J.-C., la cité est, de nouveau,
mentionnée par les sources littéraires. Pline l'Ancien, dans son Histoire Naturelle, cite
ses habitants et nous dit qu'ils "peuvent être mentionnés à juste titre
comme (un) peuple". Encore cité pérégrine (civitas Capsensium ) sous l'empereur romain
Trajan (97-118 après J.-C.), elle devint municipe vers la fin du règne de cet
empereur et plus tard, à une date que nous ignorons pour le moment, elle
accéda au rang de colonie romaine. Etape principale sur la voie stratégique
qui reliait le quartier général de l'armée romaine en Afrique, à savoir le camp
de la legio III Augusta (IIIe
légion Auguste) qui se trouvait à Ammaedara
(Hidra, dans le centre-ouest, près de la frontière
tuniso-algérienne) au port de Tacapes
(aujourd'hui Gabès) dans la petite Syrte et dont l'ouverture a été
l'une des causes de la guerre du chef numide Tacfarinas ( 17-24 après J.-C.)
contre l'occupation romaine, Capsa
était également une statio
du portorium (bureau
de douanes) comme nous l'apprend une inscription latine trouvée récemment en
remploi dans une construction d'époque médiévale à l'intérieur de la Kasba. Cette fonction
de centre régional de perception des impôts et des taxes, la cité l'a dû à son
rôle d'important carrefour routier et dénote la vitalité des activités
commerciales de la ville qui ont contribué dans une large mesure à sa
prospérité et à son épanouissement à partir du milieu du IIe siècle après J.-C. Capitale éphémère d'une province à la dérive Cette vitalité et cette prospérité semblent s'être maintenues jusqu' aux premiers
temps de l'Islam si l'on croit ce qui a été rapporté par les chroniqueurs
arabes. Entre temps, sous la domination vandale (439-533 après J.-C.), Capsa connut une période
troublée et sa région devint une terre d'exil et de refuge pour les catholiques
victimes de la répression et de la persécution des nouveaux maîtres du pays. A
ce propos, il suffirait ici d'évoquer le martyre à Carthage le 2 juillet 483
des sept moines de Gafsa. Il s'agit de l'abbé Liberatus , du diacre Boniface, des
sous-diacres Servus et
Rusticus et des
moines Rogatus ,
Septimus et Maximus . Le récit de leur
Passion nous apprend que les restes des sept saints ont été enterrés à Carthage
dans le monastère de Bigua contigu à
la basilique dite de Celerina. Des
recherches archéologiques récentes ont permis de retrouver l'endroit et
d'identifier avec certitude le locus
. A l'époque byzantine, Capsa
- surnommée désormais Felicissima
lustiniana (la très Heureuse Justinienne) - se vit doter par
Solomon, le préfet du prétoire de l'empereur Justinien, de puissantes
fortifications comme nous l'apprend une inscription latine datable entre les
années 539-544 et dont voici la traduction: « Aux temps heureux de nos
très pieux maîtres Justinien et Théodora, toujours Augustes; par l' entremise
de Solomon, très excellent maître des milices, préfet du prétoire d'Afrique,
ancien consul et patrice, les murs de la très heureuse cité Justinienne de Capsa ont été construits
depuis les fondations et achevés" . Les Byzantins firent alors de Gafsa une capitale de la province de
Byzacène. En tant que telle, elle avait pour rôle principal d'assurer la
défense de la frontière méridionale de la province. Ce rôle qu'elle partagea
avec la cité de Thelepte, notre ville aura de plus en plus du mal à l'assumer
devant les raids et incursions répétés des armées arabes. En l'année 647, lors
de la grande invasion qui se solda par la prise de Sufetula (aujourd'hui Sbeïtla) et la mise à
mort du patrice Grégoire, Gafsa put demeurer à l'abri de ses rempartsQuelques années plus tard, en 669 après
J.-C., isolée du nord du pays depuis l'occupation de la région de Gammouda par
les armées islamiques, et probablement déjà dégarnie d'une partie des troupes
byzantines repliées vers la région de Carthage, Gafsa fut conquise sans combat
lors de l'avance de Okba Ibn Nafaa en Byzacène, peu de temps avant la fondation
de Kairouan. Cette reddition lui permit néanmoins de conserver durant tout le
Haut Moyen Age sa population fortement latinisée et christianisée avec un
statut de dhimmi. Le premier géographe arabe qui mentionne Gafsa est Al-Yacoubi
qui décéda entre les années 895 et 905. Il nous dit que la ville était entourée d'une muraille
en pierre, ses environs peuplés et ses fruits de bonne qualité. La ville avait
donc gardé au IIIe siècle de I'Hégire, tant son aspect de ville tardo-antique
avec les remparts construits par les Byzantins, que sa grande prospérité
agricole. Quelques décennies plus tard, le géographe de tendance chiite Ibn
Hawqual rapporte que la ville fut prise et dévastée par Abou Yazid Ibn Kided
Al-Abadhi entre les années 332-335 de I'Hégire. Quant à Al-Makdissi, mort en
378 de I'Hégire (988 de l'ère chrétienne), il nous dit que Gafsa était l'une
des villes principales de la Tunisie. Al-Bekri, mort en 561 de I'Hégire (1068)
a écrit, en reprenant Al-Warraq, que Gafsa était une ville d'une très grande
ancienneté et qu'elle était bâtie sur des portiques de marbre, dont on a bouché
les arcades avec de fortes cloisons construites en moellons" et il ajoute
que la "muraille en est si bien conservée qu'on la dirait faite
d'hier". Le même auteur s'émerveille devant son exceptionnelle richesse
agricole et nous apprend qu'elle exportait sa production de pistache, non
seulement à Kairouan, mais aussi en Egypte et même jusqu'en Andalousie. Ce
qui montre que la ville avait un important réseau commercial qui s'étend aux
autres provinces de l'empire musulman. Mais ce n'est pas tout, car Al-Bekri
ajoute dans sa description qu'autour de Gafsa se trouvait une centaine de kars
(villages). Cela témoigne de la forte urbanisation du territoire qui en
dépendait. Cette prospérité de la ville de Gafsa durant les premiers siècles de
l'Islam a failli être gravement compromise au début du Xe siècle quand, en 908,
après les succès remportés dans la région de Kastilya (l'actuelle Tozeur), Abou Abdallah Ach-chii
se dirigea avec ses troupes vers Gafsa. Celle-ci, pour être épargnée de la dévastation,
demanda l'aman (la vie sauve) et
livra aux assaillants tous les fonds et tous les biens appartenant à l'Emirat.
En somme, elle paya le prix fort pour éviter d'être prise de force. Lors de
l'invasion hilalienne (XIe siècle), les liens avec la capitale de I'Ifrikya
s'étant relâchés et la dynastie ziride s'étant avérée incapable de défendre les
cités situées hors du Sahel, le gouverneur de Gafsa Abdallah Ibn Mohammed Ibn
ar-Rand, se révolta contre l'autorité centrale dont il s'affranchit ouvertement
en 1053-1054. Ainsi, capitale éphémère sous les Byzantins, Gafsa le devint de nouveau
sous la dynastie de Banou ar-Rand tout en conservant de nombreuses
caractéristiques de son long passé de ville antique. Al Yacoubi rapporte qu'en
ce temps-là ses habitants étaient à considérer comme des berbères romanisés et
AI-Idrissi ajoute qu'ils continuaient à parler un latin africain et qu'une
partie d'entre eux était restée fidèle à la religion chrétienne. Aujourd'hui
encore, il est facile de reconnaître dans la langue parlée de Gafsa de très nombreux
mots berbères et même quelques uns qui sont d'une origine latine assurée.
L'année 1187 (587 de l'Hégire) marque le début d'un déclin qui va, en
s'aggravant, durer pendant de nombreux siècles et dont la ville n'a commencé à
se relever petit à petit qu'avec l'indépendance du pays. En cette année-là,
Gafsa fut assiégée et prise de force par Abou Youssouf Al-Mansour qui saccagea
son oasis et mit à bas ses remparts faisant d'elle une ville ouverte, sans
protection. Les conséquences de cette prise furent fatales pour la ville et
pour sa prospérité. Aux dires de Yakout Al-Hamaoui (574-626/ 1178-1229), Gafsa
n'était plus au début du XIIIe siècle qu'une petite cité et que ses terres
étaient marécageuses et ne produisant rien. Ce témoignage se trouve confirmé
par ce que rapporte Ibn Chabbat qui a vécu entre 618 et 681 de l'Hégire
(1221-1282). Cet auteur natif du Jarid nous dit que les nombreux ksours qui existaient
sur le territoire de la ville ont disparu presque tous. De la centaine de
ksars mentionnée par Al- Bekri n'a survécu qu'un très petit nombre. Au XVe
siècle, sous la dynastie des Hafsides qui régna à Tunis de 1228 jusqu'a 1574,
Gafsa connut un moment d'arrêt de son déclin et même un regain de vitalité. Sa
Kasba, depuis fort longtemps en ruines, fut relevée et agrandie comme nous
l'apprend l'inscription qui suit: "Au nom de Dieu clément et miséricordieux. Que Dieu répande ses grâces sur notre
seigneur Mohammed et lui accorde le salut. Cette construction est l'œuvre de
Abou Abd Allah ibn Abou Abd Allah ibn Abou Hafs- que Dieu rend glorieux son règne-
commandeur de la nation musulmane à Tunis, - que Dieu rend prospère cette ville-" Ce texte qui se trouvait sur le fronton de la porte de la Kasba a aujourd'hui disparu. Le prince
qu'il mentionne organisa, en 1434, une expédition dans l'intérieur des terres
et poussa jusqu'à Gafsa où il procéda à la reconstruction de sa forteresse. La
cité connut alors un certain renouveau dont nous retrouvons un écho chez Léon
l'Africain ( de son vrai nom Hasan al-Wazzan). Cet auteur rapporte, en effet,
qu'à son époque "la ville est complètement repeuplée, mais elle n'a que
de modestes constructions à l'exception de quelques mosquées. Ses rues sont
très larges et entièrement pavées de pierres noires, comme celles de Naples et
de Florence. Les habitants sont policés, mais pauvres parce que trop écrasés
d'impôts par le roi de Tunis. "Il y a 'hors de la ville' una infinite de palmieres, d'oliviers et d'orangers. Les
dattes sont les plus belles, les meilleures et les plus grosses qu'on trouve
dans toute la province. Il en est de même des olives, aussi fabrique-t-on une
huile parfaite, tant comme saveur que comme couleur. Il y a quatre choses de
premier choix a Caphsa: les dattes, les olives, les toiles et les
poteries" (sic). Mais,ce renouveau se révéla de courte durée. Gafsa se trouva mêlée aux événements
qui agitèrent le royaume durant la première moitié du XVIe siècle. Après une
première tentative, elle fut prise le 20 Décembre 1556 par l'armée turque de
Darghouth. La période qui a suivi ne fut pas propice à la prospérité. Gafsa
l'a vécue tour à tour entre une allégeance de façade aux princes de Tunis et
une sédition ouverte pour secouer le joug du pouvoir en place. Hammouda Bey
AI-Mouradi prit en personne la tête de la mhalla en 1640 (1050 de l'Hégire) pour
la soumettre. Hammouda Pacha Ibn Ali Pacha al -Housseini fit de même 1780 (1194
de l'Hégire). Il marcha sur la ville pour la punir d'avoir pris le parti d'un
compétiteur de son père pour le pouvoir et imposa de fortes amendes aux
habitants aisés avec à leur tête le cheik Ali Al-Ajouri. Les sources
littéraires relatent de nombreux autres épisodes de ce genre qu'il serait
fastidieux d'énumérer tous ici. Cette longue période d'instabilité et
d'insécurité explique dans une large mesure l'état de profond déclin dans
lequel s'est trouvée cette ville de fondation hors du commun le 20 novembre
1881, jour de sa prise par les soldats français commandés par le général Saussier
après une forte résistance et de violents affrontements. Les trois-quarts de
siècle qui suivront, introduiront d'importants bouleversements et auront de
graves conséquences sur la ville traditionnelle et sur son tissu urbain. La dite médina, qui n'a d'arabe que le nom et quelques mosquées, va alors voir naître à ses côtés des quartiers de type
européen. Elle va voir également l'introduction en son sein de nouvelles
techniques et de nouveaux matériaux de construction qui ne manqueront pas, au
moins partiellement, d’altérer son authenticité et de modifier son aspect. Cependant, cette cité, plusieurs fois
séculaire, a conservé de très nombreuses traces qui rappellent beaucoup plus
l'urbanisme des villes numides telles que Thugga Bure (Téboursouk) que celui des villes arabo-islamiques tel qu'il
est décrit dans les manuels. Toutefois, peu de choses rappelle aujourd'hui à
celui qui visite la ville sa fondation divine et son long et riche passé. A
l'exception de quelques parties des bassins appelés communément, mais
improprement, "piscines romaines", dans lesquels sont recueillies les
eaux de quelques unes des sources qui assuraient depuis la haute Antiquité et
jusqu'il y a peu l'approvisionnement en eau de ‘agglomération ainsi que
l'irrigation de l'oasis, aucun monument de Capsa
la numide, ni de Capsa
l'africo-romaine n'est parvenu jusqu'à nous. Tous ont été ruinés et
leurs matériaux réutilisés. Même l'arc d'époque romaine qui a été signalé par
de nombreux voyageurs et qui a survécu jusqu' au début du siècle dernier a
fini par connaître le sort des autres monuments antiques. Il a été détruit.
C'est que la médina a été de tout temps en grande partie construite ou
reconstruite avec des éléments (chapiteaux, colonnes, bases de colonne,
pierres de taille, stèles funéraires, etc.) pris dans les monuments antérieurs.
Pour s'en rendre compte, il suffit de faire le tour de ce qui reste de la Kasba , ou d'entrer dans la
salle de prière de la grande mosquée, ou, tout simplement, de flâner dans les
ruelles et de regarder les murs des maisons qui n'ont pas reçu d'enduit. Mais cela
reste tout de même bien peu pour permettre de se faire une idée proche de la
réalité du long, riche et quelques fois mouvementé passé de la ville. En
l'absence d'une exploration scientifique et systématique du son sous-sol, il
est très difficile, pour ne pas dire impossible, d'évaluer l'importance et la
valeur des vestiges de la cité antique qui y sont encore enfouis. Toutefois,
grâce à des découvertes sporadiques, il est permis d'ores et déjà de fixer de
manière sommaire les grandes lignes de l'extension de la cité antique. Des
sépultures et des stèles funéraires d'époque romaine ont été retrouvées dans
trois endroits différents. Le premier est situé sur les pentes qui surplombent
les vergers de la Magsla. Le second se trouve à l'emplacement occupé depuis maintenant
plus de trente ans par le jardin municipal de la Msila (jardin Habib Bourguiba). Enfin, le
troisième qui vient d'être localisé il n'y a pas très longtemps, est celui sur
lequel s'élèvent désormais les nouveaux locaux de la Maison de la Radio Régionale de
Gafsa. Ces découvertes nous fournissent des renseignements très précieux pour
localiser les nécropoles qui devaient entourer la ville des vivants et en
constituer les li
mites. Entre ces deux zones, la Magsla et la Msila d'un côté et celle
de la Maison de la Radio de l'autre où étaient
situées les nécropoles, devait s'étendre l'agglomération antique.
LaGrande Mosquée « Sidi Saheb El Waket » | La découverte, il y a plus d'un siècle, de la célèbre mosaïque du cirque - aujourd'hui conservée au Musée National du Bardo à Tunis - à quelques dizaines de mètres à l'Est de la Kasba et celle de la "mosaïque de la Hara ", mise au jour lors de travaux de voirie effectués par les services municipaux au cours des années 60 du XXe siècle dans une ruelle du quartier de la Hara , ne font que confirmer cette conclusion. Dire que la ville antique avait, à quelques détails près, la même étendue que la "médina" ne nous parait pas une affirmation gratuite et encore moins hasardeuse. Il est donc légitime de considérer tout le sous-sol de cette "médina" comme un terrain à potentiel archéologique certain et que les vestiges qu'il renferme constituent la source irremplaçable pour la connaissance de la Capsanumide et de la Capsaromaine et tardo-antique. Mais il n'y a pas que le sous-sol qui est susceptible de fournir des renseignements sur la ville antique. L'étude de certains monuments encore existants et de certains quartiers peut, elle aussi, être d'une grande utilité pour le chercheur. Les dites "piscines romaines" constituent à cet égard un cas privilégié et ce malgré les nombreuses transformations et restaurations dont elles ont fait l'objet à travers les siècles. Les sources qui y sourdent ont été sans aucun doute l'une des raisons principales de la fondation de la ville. Le rôle qu'elles ont pu remplir durant des siècles et des siècles, tant pour l'approvisionnement en eau de la population que pour l'irrigation de l'oasis, leur a conféré un caractère sacré. Pour la période numide, aucun document n'atteste, du moins pour le moment, cette sacralité des sources. Par contre, pour la période romaine, une inscription latine dont des fragments sont réutilisés dans le mur sud du petit bassin, nous révèle que ces sources étaient placées sous la protection du dieu Neptune et des Nymphes. En voici la traduction: "A Neptune et aux Nymphes, consécration. Gnaius Iunius ---?, fils de Gnaius, de la tribu Papiria, a fait, à ses frais, construire un aqueduc et aménager la source et a dédié". Le sacrifice sanglant qui était offert à ces divinités païennes à l'occasion des curages réguliers s'est tellement ancré dans les habitudes de la population et dans le subconscient collectif qu'il a continué, après des siècles de christianisme et par la suite d'Islam, à être pratiqué jusqu'il y a quelques dizaines d'années. Cet ensemble a donc été le cœur de la ville depuis sa fondation jusqu'à l'époque contemporaine. Peu de monuments, soit à Gafsa même, soit dans le reste du pays, peuvent se flatter d'un rôle aussi essentiel dans la vie d'une ville et d'une aussi longue durée qui frise la pérennité. Un autre monument est lui aussi digne d'intérêt en tant que témoin d'une large tranche de la longue histoire de la cité. Il s'agit de la Kasba. Malgré les atteintes et les empiètements qui lui ont été portés par la construction du Palais de Justice, puis du siège de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, puis tout récemment du théâtre de plein air, cet édifice porte dans ce qui reste de ses murs extérieurs et surtout dans la partie non perturbée de son espace intérieur des témoignages d'une extrême importance sur la vie de la cité. Dans l'état actuel de notre connaissance, nous ne savons pas si le site a été déjà occupé à l'époque numide bien que les sources qui y sourdent militeraient en faveur d'une telle hypothèse. A l'époque romaine, il semble qu’un édifice thermal d'une certaine importance fut construit à cet endroit. C'est du moins ce que laissent supposer à la fois des parties du tarmil actuel ainsi que le nom même donné par la population à cet établissement et
qui de toute évidence dérive du nom latin. A l'époque byzantine, le patrice Solomon édifia à côté des thermes une imposante forteresse, ancêtre de la Kasba actuelle. Celle-ci est le dernier avatar de la forteresse de l'époque médiévale et moderne. Considérée encore à la fin du XIXe siècle comme ''l'une des plus belles de Tunisie", elle a été durant sa longue histoire mille fois rasée et mille fois reconstruite pour défendre la ville et protéger sa population. Elle servit également à nombreuses reprises comme base à des pouvoirs étrangers pour tenir en main la cité et sa région. Ce qui en reste de visible aujourd'hui ne reflète que de manière très imparfaite le rôle et la place que ce monument a eu pendant des siècles et jusqu'à l'indépendance du pays dans la vie de la ville. De tout ce qui précède, il apparaît clairement que pour une saine compréhension de l'urbanisme de la médina actuelle, une bonne connaissance de celui de la ville antique et de son organisation est indispensable. La superficie dans les deux cas est à peu près la même. Des monuments ont gardé les mêmes fonctions de l'Antiquité à nos jours. Il n'est pas impossible qu'à l'examen, même les artères principales qui traversent le tissu urbain de la ville traditionnelle ne s'avèrent, elles aussi, ayant une origine qui remonte à l'époque numide! L'étude attentive des monuments principaux de la médina (grande mosquée, zaouias, demeures, rues et ruelles, etc…) et de leur implantation ainsi qu'un recours à la toponymie locale sans oublier l'apport capital de l'exploration du sous-sol ne manqueront pas d'apporter à cette question fondamentale une réponse satisfaisante. | |
| | | Admin Admin
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| موضوع: رد: أم المدائن الأربعاء 17 فبراير 2010 - 17:17 | |
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| | | hayfa
عدد المساهمات : 1563 تاريخ التسجيل : 24/01/2010
| موضوع: رد: أم المدائن الأربعاء 17 فبراير 2010 - 17:25 | |
| Laissez-moi vous conter une ville romaine méconnue Capsa, fondée au 2ème siècle avant JC. On la nomme de nos jours Gafsa. Elle était l'une des plus importantes villes des provinces d'Afrique proconsulaire.De Municipe à colonie, cette ville prospère fut détruite à la suite de la guerre entre Jugurtha, prince berbère numide contre l'autorité de Rome. C'est Marius occupant Capsa qui, comme le raconte l'historien Salluste, la détruit: elle " fut livrée aux flammes. Les Numides adultes furent massacrés ; tous les autres vendus comme esclaves... " Cet acte barbare et contre toutes les règles de guerre du monde romain, se déroula à la fin de l'été 107 avt JC. [ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Si vous voulez tout savoir sur Jugurtha et sa guerre contre Rome, je vous conseille d'aller lire le site Le Monde Berbère. Jugurtha fut livré par son beau-père Bocchus roi de Maurétanie et mourrut étranglée à Rome après les pires des humiliations. En temps de guerre, les vaincus n'ont pas le retour juste de leurs mérites...le Triomphe est toujours réservé aux Vainqueurs, quel qu'aient pu être leurs méthodes pour vaincre. Cette ville est une ville de résistance car après avoir été conquise par les byzantins et rebaptisée Justinia elle se révolte contre le général Oqba Ibn Nafi Al Fihri, qui prend la ville en 688 et tente de convaincre les Berbères à l'Islam. Au XIIe siècle des témoignages font état d'une langue latine encore en court à Gafsa (traduction arabe de Gafsa). Mais les malheurs de cette ville ne s'arrêtent pas là puisquen 1551, la ville est assiégée par un crsaire nommé Dragut pour le compte de Khayr ad-Din Barberousse. Gafsa résiste mais est obligée de capituler en 1556 après un siège de cinq ans. Pendant la seconde guerre mondiale, la ville est le théâtre d'une bataille célèbre El Guettar, opposant la 10 e division de panzers et les forces alliées. Une partie de la Kasba est détruite suite aux bombarfements incessants en 1943. Le général Rommel y avait installé son dépôt de munitions. elle ne conserve que ses murailles. Elle avait été érigée en 1434. Les touristes d'aujoud'hui peuvent y découvrir très peu de vestiges romains en dehors des piscines romaines: deux bassins entourés de murailles en pierre de taille, à l'eau très claire. Un petit musée contient quelques mosaïques. Musée d'histoire On y conserve de belles mosaïques de la Capsa antique: pugilat, athlètes, Vénus à la pêche. Par ailleurs, la visite des ateliers du Centre artisanal du tapis de Dar el Bey est intéressante. Le centre forme en deux ans de jeunes ouvrières. Elles réalisent des tapis de style berbère et des couvertures tissées " Haoulis " et " Ferrachia ", mais aussi des réalisations sur des cartons de l'école Flamande. En parlant de Tapis, parlons des Artisanes de Gafsa, célébrées l'an dernier à la Maison de la culture Ibn Rachiq [ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة] "Gafsa, une terre authentique qui continue, depuis des siècles, à nourrir l’imagination des poètes, des écrivains, des peintres, des artisans... et à enflammer l’esprit des historiens et des archéologues. Ancrée dans l’histoire, Gafsa dont l’ancien nom est Capsa-Est l’une des grandes références de la culture de l’épipaléolitique qui s’est développée en Afrique du Nord entre le 8ème et le 10ème millénaire. Les amas de coquilles d’escargots qui ont été trouvés pas loin de cette ville témoignent de la splendeur de cette civilisation qui a marqué l’histoire de l’humanité depuis la nuit des temps. Entre un passé glorieux et un présent rayonnant, les habitants de Gafsa ont dessiné les contours de l’histoire sur de jolis supports de l’artisanat. Réputée pour ses tissages traditionnels comme le «klim», le «mergoum» et le «holi | |
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| موضوع: كلمات لشاعر مجهول الأربعاء 17 فبراير 2010 - 17:30 | |
| Gafsa, LA PRÊTE-NOM Gafsa ! N'a plus vingt ans Depuis longtemps Depuis les temps De ses mille ans N'a plus cent ans Depuis le temps Où faute de bâtons Moururent les bergers Naquirent des agents Avec des matraques. Gafsa ! N'a plus le temps D'avoir le temps Du beau temps Des années de naguère Où mille partenaires Bâtirent ses tours Tachées d'amour De haine et du sang Des anciens amants. Gafsa ! Perd son temps Ses sirènes chantant L'ultime chanson Faute de marins Partis sur les chemins Des pays fantômes Des villes sans hommes Où ils seront rois Le temps d'un instant Du souvenir vivant Des mines profondes Des heurts et d'attente La mort de leur foi. Gafsa ! Retient le temps Respire le temps De son âme blasée De trop de sommeil De sa "Hara"jugée Juste un peu vieille Peut-être trop vieille Pour bâtir la joie Des murs en béton Des prisons dorées Des nouveaux conquérants Gafsa Meurt le temps De voir sa piscine mourir En l'absence de corps D'enfants et de sourires De sauts sans records Faute de palmiers Brûlés au goudron Comme des sorcières ! Et le gris s'inscrit Formant la souricière Trop sophistiquée Pour ses princes charmants Pour ses bien-aimées Pour porter le même nom | |
| | | abouhayder
عدد المساهمات : 1038 تاريخ التسجيل : 26/01/2010 الموقع : أم المدائن "قفصة"
| موضوع: رد: أم المدائن الجمعة 19 فبراير 2010 - 21:27 | |
| شكرا يا امبراطورة على تلبية الطلب وطرح هذا الموضوع الرائع وهذه ترجمة لما طرحت بعد اذنك طبعا :
قفصة
أساس من عام الشراء.
تويوتا مشرشف مثل سن المنشار.
بقلم مصطفى Khanoussi ، مدير أبحاث ،
المعهد الوطني
تراث (تونس)
التي وصفها بعض الكتاب الحديث عن "بوابة للصحراء" ، قفصة ، وريث فخور
من Capsa القديمة ، واحة هو أقصى شمال المغرب. يكون هو
كما الوحيد المدينة القديمة في تونس ، التي تتباهى بأنها الأساس
الإلهي. في الواقع ، وفقا للتقاليد المحلية التي أبلغ عنها Sallust ، كاتب
اللاتينية وأول حاكم من الأقليم الروماني افريقيا نوفا
(2nd المقاطعة التي أنشأها الرومان في افريقيا بعد
هزم النوميدية 1st الملك جوبا في 46 قبل الميلاد) ، تأسست Capsa من قبل الإله هرقل
ليبي (أو الفينيقية من قبل مؤلفين آخرين). باستثناء القيمة
يمكن أن يعطى للأسطورة ، وقالت انها على الاقل لديه ميزة
1'an التأكيد على الأقدمية في المؤسسة. ومع ذلك ، في الحالة الراهنة لل
البحوث وليس له تاريخ ، وحتى حوالي الساعة ، ويمكن أن تكون متقدمة.
عصور ما قبل التاريخ مرات
ما نعرفه اليوم هو
موقع للمناطق الحضرية في المستقبل المحتل منذ الأيام الأولى
كما كشفت ما قبل التاريخ ، فإنه لم يمض وقت طويل ، واكتشاف
إنشاء لفترة العصر الحجري القديم في أعماق الحوض الكبير
ودعا "الرومانية حمامات" التي يرجع تاريخها إلى حوالي 40000 قبل
ميلادي هذا الاكتشاف وقع عندما تنظيف قاع هذا الحوض خلال
العمل تشارك في مشروع لإعادة تأهيل الرئاسي
"حمامات رومانية. أن السيد رضا الزيدي ، البلد المضيف للتراث
إلى التفتيش على تراث المنطقة ومدافعا متحمسا لل
التراث ، ولها الفضل في اكتشاف هذه الشارة. ما كنا نعرف أيضا أن
فإنه أعطى الاسم الحديث Capsa حضارة ما قبل التاريخ
نموذجي كان يسمى من قبل علماء "الحضارة قبصية.
في الواقع ، كان ذلك في عام 1909 ج. مورغان كان أول من التعرف على
جديد "الحضارة" ودعا الميزوليتي
"الحضارة قبصية" اسم "للموقع حيث يتم
أفضل وصف "وحيث princeps الودائع ، والسلطة للجريدة تقريبا
15 كيلومترا الى الشمال من المدينة. مع مواقع مثل Koudiat دإط سودا (هيل
أسود) -- أ rammadya بأعجوبة في الحفاظ على المناطق الوسطى ، في
منطقة دوالا في شرق المدينة ، جريدة الميدا (أو الإشارات هيل) وهناك مجال آخر
المدينة ، ع ع أو على Guétari
قفصة المنطقة تحتل مكانا هاما في دراسات ما قبل التاريخ
كل من تونس niveau.de من أن من
في جميع أنحاء شمال أفريقيا. من هذه النقطة
من رأي ، هو أن قرطاج قفصة عصور ما قبل التاريخ إلى العصور القديمة ، ويتم
القيروان هو ما العصور الوسطى ، وهي إشارة.
وتأخر دخول في التاريخ
ومع ذلك ، على الرغم من الاحتلال قديمة جدا الإنسان وعلى الرغم من مؤسسة مرموقة
انه عزا التقاليد القديمة التي أبلغ عنها الكتاب ، Capsa وقد استشهدت بها
المصادر التاريخية أنه في وقت متأخر نسبيا. فقط في نهاية عام الثاني
القرن الثامن قبل الميلاد كانت متورطة في الأحداث التي
نال اهتماما عابرا من جانب بعض الكتاب القديم. في هذا
الوقت ، وفقا لSallust ، كان "مدينة عظيمة و
قوية ". وأفادت صاحبة الرسالة نفسها ان" سكان أعفيت
الضرائب ، وقضت مع الرفق ، وما كان يعتقد أن تعلق بقوة
ليوغرطة. هذا المرفق Capsitani
ملكهم ستدفع العزيزة جي. في الواقع ، على الرغم من "المدينة
كانت محمية ضد العدو من أسوارها ، ومعداته
الجنود ، ولكن أساسا من الصعب سيارة لاند روفر ، باستثناء حوالي
Capsa الفوري ، كل شيء آخر
صحراء ، جرداء ، بلا ماء ، ويكثر فيها الثعابين التي ضراوة ، كما في
جميع الحيوانات البرية في تزايد بسبب فشل الغذائية على مدى
ثعبان خطير في حد ذاته ، وقد 1'exaspère شيئا كثيرا ، والعطش ،
فإنه يتعين اتخاذها ، وأحرقت على يد جنود من ماريوس وسكانها أو
مرت من الذراعين ، أو عبودية. ويقول الجنرال الروماني
Sallust ، "لديها رغبة قوية للاستيلاء على Capsa على حد سواء نظرا لأهميته
للحرب (الذي قاده ضد ملك نوميديا) الصعوبات التي يعاني منها التعهد ، و
المجد التي اكتسبت من خلال جعل Metellus تالة ، فحالتها
والدفاع اختلفت قليلا ، ما عدا
على أن هناك بعض تالة
وقالت مصادر قريبة من الأسوار ، في حين Capsa
كان واحد فقط ينبوع ماء حي ، والتي لا تزال موجودة داخل
والمكان ، وكان الباقي من أجل استخدام مياه الأمطار.
هذا التدمير لم تكن قاتلة ولكن
أي شكل من أشكال الحياة على موقع المركز.
وكان هناك موقف استراتيجي كما يمكن ، في الواقع ، لا تزال طويلة جدا
غير مأهولة. بحلول نهاية القرن الأول قبل الميلاد ، ومدينة هو ، مرة أخرى ،
ذكرت مصادر أدبية. بليني الأكبر له في التاريخ الطبيعي ، ويقتبس
شعبها ، وقالت انها "قد تكون بحق المذكور
مثل (أ) الناس. "لا يزال على مدينة لحج (سيفيتاس Capsensium) تحت الامبراطور الروماني
تراجان (97-118 م) ، وبلدية وأصبح في نهاية عهد هذا
والامبراطور في وقت لاحق في موعد لأننا نتجاهل انها لحظة
ارتقى إلى مرتبة مستعمرة رومانية. شفرة خطوة رئيسية على الطريق الاستراتيجي
التي تربط مقر قيادة الجيش الروماني في أفريقيا ، وهما من مخيم
من legio الثالث أوغوستا (الثالثة
الفيلق أوغسطس) الذي كان Ammaedara
(بحيدرة في وسط غرب ، بالقرب من الحدود
تونس والجزائر) هاربور Tacapes
(قابس اليوم) في مدينة سرت الصغيرة ، وكان الافتتاح
واحدة من الأسباب التي أدت إلى حرب رئيس النوميدية Tacfarinas (17-24 م)
ضد الاحتلال الروماني ، Capsa
كما كان statio
portorium المكتب (
الجمارك) ونحن نتعلم كتابة لاتينية تم العثور عليها مؤخرا
إعادة استخدامها في بناء القرون الوسطى داخل القصبة. هذه الوظيفة
مركز إقليمي لجمع الضرائب والرسوم ، في مدينة كان لها
دور مهم مفترق الطرق ، ويدل على حيوية الأعمال
الأعمال التجارية في المدينة التي ساهمت إلى حد كبير
الازدهار والنمو في الفترة من منتصف القرن الثاني الميلادي
عابر للعاصمة مقاطعة لالعائمة
هذه الحيوية والازدهار يبدو أن لديها استمر حتى وقت مبكر
الوقت في الإسلام إذا كان أحد يعتقد أن ما تم الإبلاغ بها المؤرخون
العربية. وفي الوقت نفسه ، في ظل حكم الوندال (439-533 م) ، شهدت فترة Capsa
المنطقة المضطربة ، وأصبحت أرض المنفى واللجوء للكاثوليك
ضحايا القمع والاضطهاد للسادة جديد للبلاد. يملك
هذا الصدد أنه يكفي هنا أن نذكر الاستشهادية في قرطاج يوليو 2 483
الرهبان السبعة قفصة. فهو liberatus رئيس الدير ، الشماس بونيفاس ،
subdeacons وServus
وRusticus
Rogatus الرهبان ،
سبتيموس ، ومكسيموس. على حساب من
العاطفة يخبرنا بأن رفات القديسين السبعة دفنت في قرطاج
في الدير المجاور Bigua
وقال من كاتدرائية Celerina. من
الأخيرة البحوث الأثرية ساعدت يجد لنفسه مكانا و
تحديد المكان على وجه اليقين
. في العصور البيزنطية ، Capsa
-- والآن يطلق عليها اسم Felicissi - أماه
lustiniani (سعيد جدا جستنيان) -- سوف توفر العيش من قبل
سليمان ، محافظ إمبراطوري من الامبراطور جستنيان ، قوية
التحصينات ونحن نتعلم كتابة لاتينية بين تأريخها
539-544 سنوات ، والتي ما يلي ترجمة : "في الايام السعيدة لدينا
سادة تقي جستنيان وثيودورا ، دائما أوغسطس ، ومن خلال
سليمان ، ومعظم الممتاز الميليشيات الرئيسية ، إمبراطوري محافظ أفريقيا
القنصل السابق والارستقراطي ، وأسوار المدينة مسرور لجستنيان قد بنيت Capsa
من الأسس والانتهاء.
البيزنطيين ثم القى قفصة في عاصمة المقاطعة
Byzacena. على هذا النحو ، فإنه كان دور أساسي لضمان
الدفاع عن الحدود الجنوبية للمقاطعة. يشارك في هذا الدور ايل --
مع مدينة Thelepte ، مدينتنا سوف يكون من الصعب بشكل متزايد على تحمل
قبل الغارات والتوغلات المتكررة للجيوش العربية. في العام 647 ، عندما
الاجتياح الكبير التي انتهت في صنع سوفيتولا (سبيطلة اليوم) والقرارات
مقتل باتريس غريغوري ، قفصة يمكن أن تبقى محصنة من أسوارها
وبعد سنوات قليلة ، في عام 669 بعد
ميلادي ، معزولة عن الشمال منذ احتلال المنطقة من قبل القمودي
الجيوش الإسلامية ، وربما بالفعل تجريده من بعض القوات
عازمة البيزنطية قرب قرطاج ، وغزاها قفصة دون قتال
مقدما عقبة بن نافع في Byzacena قبل وقت قصير من الأساس
القيروان. هذا مكنه من الاستسلام ، ولكن ، في جميع أنحاء المحافظة
ارتفاع العصور الوسطى من السكان بكثافة مع تينيزد ومسيحية
الذميين. الجغرافي العربي الأول هو قفصة يذكر اليعقوبي
الذين ماتوا بين عامي 895 و 905. انه يخبرنا ان المدينة كانت محاطة بجدار
الحجر المحيطة السكان وجودة الثمار. وشهدت المدينة
لذا احتفظت في القرن الثالث I'Hégire كل مظهر المدينة العتيقة tardó -
مع الجدران التي بناها البيزنطيون وازدهارها
الزراعة. وبعد ذلك ببضعة عقود ، الجغرافي ابن الشيعية الاتجاه
تقارير Hawqual أن المدينة كانت اتخذت والتي دمرها أبو يزيد بن Kided
آل Abadhi بين 332-335 سنة من I'Hégire. كما لآل مقدسي ، وتوفي
378 I'Hégire (988 ميلادية) ، وقلنا ان كان واحدا قفصة
المدن الرئيسية في تونس. البكري ، الذي توفي عام 561 I'Hégire (1068)
كتب ، مرددا آل الوراق ، وقفصة التي كانت مدينة كبيرة
الأقدمية وأنها بنيت على الأروقة والرخام ، والتي كانت مسدودة
الأروقة ذات جدران عالية مبنية من تحت الانقاض "، ويضيف :
ان الجدار "هو الحفاظ على ما يرام التي من شأنها أن أدلى
يوم أمس ". وغرائبه المؤلف نفسه في ثروة استثنائية
الزراعية ، وقال لنا انه كان تصدير انتاجها من الفستق ، وليس
فقط في القيروان ، ولكن أيضا في مصر ، بل وحتى الأندلس. هذا
مما يدل على ان المدينة كانت الشبكة التجارية الرئيسية التي تمتد إلى
محافظات أخرى من الإمبراطورية الإسلامية. ولكن هذا ليس كل شيء لأن البكري
ويضيف في تقريره حول وصف قفصة كان مئات من كارس
(فيلا غيس). وهذا يدل على التحضر كبيرة من الأراضي التي
يتوقف. والازدهار من مدينة قفصة في القرون الأولى من
الإسلام تم تقريبا خطير في أوائل القرن العاشر عندما ، في 908 ،
بعد النجاحات التي تحققت في المنطقة قسطيليا (توزر الآن) ، وأبو عبد الله سورة chii
ذهب مع نظيره ثقب - ples إلى قفصة. هذا ، إلى أن تكون خالية من الدمار ،
طلب من أمان (إنقاذ حياة) و
القى المهاجمون جميع الصناديق وجميع الممتلكات التابعة للإمارة.
وباختصار ، انها دفعت ثمنا باهظا لتجنب اقتيادهم بالقوة. في
الغزو الهلالي (القرن الحادي عشر) ، تربط العاصمة I'Ifrikya
بعد الإفراج عنه وثبت وجود سلالة الزيرية غير قادر على الدفاع
خارج المدن في منطقة الساحل ، ومحافظ قفصة عبد الله بن محمد بن
سورة راند ، ثاروا ضد السلطة المركزية التي كان يكسر فتح
في 1053-1054. وبالتالي ، لم يدم طويلا تحت عاصمة البيزنطيين ، وأصبح قفصة مرة أخرى
تحت سلالة بني هارون راند مع الإبقاء على العديد من
خصائص تاريخها الطويل من المدينة القديمة. التقارير التي تفيد بأن اليعقوبي
هذه المرة سكانها تعتبر البربر وبالحروف اللاتينية
الإدريسي وتقول أنها لا تزال تتحدث وأفريقيا وأمريكا اللاتينية
بعضهم بقي وفيا للديانة المسيحية. اليوم
ومع ذلك ، فمن السهل أن ندرك في اللغة المحكية في العديد من قفصة
الكلمات البربرية ، بل وحتى بعض الذين هم من أصل لاتيني وواعدة.
في العام 1187 (587 هجري) يمثل بداية لانحسار الذي سيكون في
الأسوأ من ذلك ، استمر لعدة قرون والتي بدأت في المدينة
لترتفع تدريجيا مع استقلال البلاد. في تلك السنة ،
قفصة كان محاصرا واقتيد بالقوة من قبل أبي يوسف المنصور الذي أقال
والواحات ، وبدأت لخفض جدرانه جعلها مدينة مفتوحة ، دون
حماية. ويترتب على هذا القرار كان قاتلا بالنسبة للمدينة و
لازدهاره. وفقا لياقوت الحموي (574-626 / 1178-1229) ، قفصة
كان أكثر في أوائل القرن الثالث عشر ، وهي بلدة صغيرة وأرضها
وكانت منطقة مستنقعات لا اإلنتاج جي أي شيء. هذه الشهادة هي تأكيد
كما أفاد ابن سبت الذي عاش بين 618 و 681 هجري
(1221-1282). هذا البلاغ جاريد الأصلي يقول ان العديد من القائمة ksours
أراضي المدينة كلها تقريبا قد اختفت. من مائة
ksars ذكرها البكري وقد نجا عدد قليل جدا. في الخامس عشر
القرن في إطار الأسرة التي حكمت الحفصيين في تونس في الفترة من 1228 حتى 1574 ،
قفصة شهدت كوقفة قصيرة لانحداره ، بل والحيوية المتجددة. ملكها
القصبة ، منذ فترة طويلة في حالة خراب ، أثيرت وأكبر ونحن
يعلم - scription في ما يلي نصها :
"بسم الله غفور رحيم. أدعو الله أن يلقي نعمته على موقعنا
رب محمد وآله وسلم. هذا construc نشوئها هو عمل
أبو عبد الله بن أبي عبد الله بن أبي حفص ، ان الله يجعل حكمه المجيدة
قائد للأمة الإسلامية في تونس ، -- أن الله يجعل من هذه المدينة المزدهرة ".
هذا النص هو على تلع من الباب
القصبة قد اختفى الآن. الأمير
يذكر انه نظمت في 1434 ، بعث إلى الداخل
قفصة ودفعت حتى شرع في إعادة بناء بلده القلعة. أل
شهدت المدينة نهضة أننا عندما تجد لها صدى في ليون
افريكانوس (واسمه الحقيقي هو الحسن الوزان). كاتب التقارير ، في الواقع ،
كما وقته "في المدينة تماما العودة ، ولكنها فقط
المباني متواضعة باستثناء عدد قليل من المساجد. شوارعها
كبيرة جدا وبشكل كامل مرصوفة بالحجارة السوداء ، مثل تلك التي ونابولي
فلو rence. الناس المتحضرة ، ولكن أيضا لأن الفقراء سحقت
الضرائب من قبل الملك لتونس.
وقال "هناك' من بلدة 'رابطة بالمييري لانهائي ، شجرة زيتون وبرتقال. و
التواريخ هي أرقى وأفضل وأكبر وجدت
في جميع أنحاء المقاطعة. فمن الزيتون نفسه ، أيضا بتصنيع ر على واحد
النفط الكمال ، على حد سواء كما نكهة ولون. هناك أربعة أشياء
الاختيار الأول Caphsa : التمر والزيتون ، واللوحات
الفخار "(هكذا).
ولكن هذا الانتعاش لم يدم طويلا. قفصة واصبحت طرفا في الأحداث
التي هزت المملكة خلال النصف الأول من القرن السادس عشر. بعد
المحاولة الأولى ، كانت تقتاد 20 ديسمبر 1556 من قبل الجيش التركي
Darghouth. في الفترة التي تلت ذلك كان لا يؤدي إلى الازدهار. قفصة
عاش بالتناوب بين واجهة من الأمراء والولاء لتونس
تمرد مفتوحة لالانعتاق من نير السلطة في المكان. الباي حمودة
منظمة العفو الدولية ، المرادي في شخص أخذت زمام المبادرة في mhalla في 1640 (1050 هجري) ل
يرسل. حمودة باشا بن علي باشا الحسيني فعل الشيء نفسه 1780 (1194
هجري). انه سار على المدينة لمعاقبتها على الاستفادة من
منافس والده الى السلطة ، وفرضت غرامات باهظة على
السكان الأغنياء برئاسة الشيخ علي آل مثقبة. المصادر
إعادة فرز الأصوات الأدبية حلقات أخرى كثيرة من هذا القبيل من شأنه أن
مملة لذكرها جميعا هنا. هذه الفترة الطويلة من عدم الاستقرار و
انعدام الأمن يفسر إلى حد كبير في حالة انحدار في أعماق
التي وجدت أنه من غير المألوف الأساس مدينة نوفمبر 20
1881 ، يوم وقوعه في أيدي القوات الفرنسية بقيادة الجنرال Saussier
بعد مقاومة عنيفة واشتباكات عنيفة. ثلاثة أرباع
قرن بعد ذلك ، وإدخال تغييرات كبيرة وسيكون لها
عواقب وخيمة على المدينة التقليدية والنسيج الحضري.
وقال في المدينة المنورة ، الذي كان من الأسماء العربية و
بعض المساجد ، ثم نراه يرتفع الى احياء مثل
أوروبا. وسوف نرى أيضا الأخذ في الثدي جديدة
تقنيات ومواد البناء الجديدة التي لن تقصر في
على الأقل جزئيا ، إلى تغيير أصالتها وتغيير مظهره.
ومع ذلك ، هذه المدينة ، عدة مرات
منذ قرون ، قد حافظ على آثار عديدة نذكر أن الكثير
المدن الحضرية مثل النوميدية Thugga
بوري (Teboursouk) من المدن العربية والإسلامية
وصفها في الكتب المدرسية. ومع ذلك ، أشياء قليلة لنتذكر اليوم
الذي يزور المدينة منذ تأسيسه الإلهي والتاريخ الطويل والغني. يملك
باستثناء بعض أجزاء من نهر يسمى ، ولكن
غير صحيح ، "حمامات الرومانية ، والتي يتم جمعها في
بعض مصادر المياه التي قدمت منذ العصور القديمة و
حتى وقت قريب من إمدادات المياه 'والتكتل
الري في واحة ، لا نصب Capsa
والنوميدية ، أو Capsa
الأفريقي الروماني هو موجود. قد دمر جميع و
لديها من مواد يعاد استخدامها. حتى القوس الروماني ، الذي كان أبلغ عنها
العديد من الركاب الذين نجوا حتى بداية القرن الماضي
في نهاية المطاف تحديد مصير الآثار القديمة الأخرى. تدميره.
لأن المدينة كانت دائما مبنية إلى حد كبير أو
أعيد بناؤها مع عناصر (العواصم والأعمدة وقواعد الأعمدة ،
الحجارة ، وشواهد القبور ، الخ.) وقعوا في وقت سابق من المباني.
لتحقيق هذا ، لمجرد الذهاب حول ما تبقى من القصبة ، أو أدخل
قاعة الصلاة في المسجد ، أو لمجرد التجول في
الشوارع ومشاهدة جدران المنازل التي لم يتم المغلفة. ولكن هذا
لا يزال الكثير للمساعدة في الحصول على وثيقة للفكرة
حقيقة طويلة وغنية ، وأحيانا اضطرابا في الماضي من المدينة. في
لعدم وجود الاستكشاف العلمي والمنهجي لقبوه ، وقال انه
من الصعب جدا إن لم يكن مستحيلا ، لتقييم أهمية و
من بقايا المدينة القديمة التي لا تزال مدفونة. تو من أي وقت مضى ،
من خلال الاكتشافات متفرقة ، فمن الممكن بالفعل لإصلاح
بإجراءات موجزة مخطط التمديد للمدينة القديمة. من
وشواهد القبور من العصر الروماني وعثر في
ثلاثة مواقع مختلفة. الأولى تقع على منحدرات أعلاه
بساتين Magsla.
والثاني هو الموقع الآن المحتلة منذ عام
أكثر من ثلاثين عاما من مدينة الحدائق
(MSIL حديقة الحبيب بورقيبة). أخيرا ،
الثالثة التي كانت موجودة هناك ليست طويلة جدا ، هو يوم
الذي يقف الآن في المباني الجديدة لمجلس النواب راديو الإقليمي
قفصة. هذه الاكتشافات توفر لنا معلومات لا تقدر بثمن ل
تحديد أماكن المقابر كانت لتطويق المدينة من الذين يعيشون و
تشكل لى
العث. بين هذين المجالين ، وMagsla المسيلة جانب واحد و
ميزون دي لا راديو عندما كان الآخر
يقع الدفن ، وكان لتمديد هذه المدينة القديمة.
LaGrande مسجد "سيدي صاحب جريدة Waket"
اكتشاف ، أكثر من قرن ، والفسيفساء المشهورة في السيرك --
الآن في المتحف الوطني باردو في تونس -- بضع عشرات
متر إلى الشرق من القصبة ، وأنه من الفسيفساء "
هارا ، اكتشفت خلال أعمال الطرق نفذت
الخدمات البلدية من خلال 60s من القرن العشرين في حارة
حي لهارا
، إلا أن يؤكد هذا الاستنتاج. إلى القول إن المدينة القديمة كان ،
تفاصيل قليلة ، وبنفس القدر من "المدينة المنورة" ، يبدو لنا
لا التوكيد لا مبرر لها ، أقل خطرا بكثير. ولذلك فمن المشروعة
للنظر في الطابق السفلي كله من "المدينة المنورة" كحقل
بعض الآثار المحتملة ، وأنه يحتوي على الرفات هي
مصدر لا غنى عنه للمعرفة وCapsanumide وCapsaromaine
tardó - العتيقة. ولكن الامر لا يقتصر على القبو ربما
تقديم معلومات عن المدينة القديمة. دراسة الآثار المختارة
التي لا تزال قائمة وبعض الاحياء التي قد تكون أيضا من كبرى
فائدة للباحث. ودى الاحصائيين "الرومانية حمامات" هي
في هذا الصدد حالة خاصة رغم العديد من التغيرات و
الترميم كانوا على مر القرون. المصادر
الصعود كان هناك بلا شك واحدة من الأسباب الرئيسية ل
تأسيس هذه المدينة. أل
دور ملأوا لقرون وقرون ، على حد سواء
إمدادات المياه للسكان ، والري في واحة ،
أعطاهم كاليفورنيا ذات طابع مقدس. في الفترة النوميدية ، يشهد أي وثيقة ،
على الأقل في الوقت الراهن ، وقدسية من المصادر. من سلبيات ، ل
الفترة الرومانية ، كتابة لاتينية ، شظايا والتي يتم استخدامها
في الجدار الجنوبي من الحوض ، وجدنا أن هذه المصادر قد وضعوا
تحت حماية نبتون إله والحوريات. هنا الترجمة :
"ونبتون والحوريات ، والتكريس. Gnaius
---؟، ابن جونيوس Gnaius ، قبيلة Papiria ، قدم على نفقته ، بناء
المياه وضبط مصدر والتفاني. "التضحية والدم الذي كان
عرضت هذه الآلهة الوثنية بمناسبة التجريف العادية كان ذلك
متأصلة في عادات السكان وفي اللاوعي الجماعي
وتابع ، بعد قرون من المسيحية والإسلام في وقت لاحق ، في
أن تمارس حتى بضعة عقود. هذا وقد تم تعيين
في قلب المدينة منذ تأسيسها وحتى يومنا الحاضر. قليل
المعالم التاريخية ، أو في قفصة نفسها أو في بقية البلاد يمكن أن يفخر
بدور جوهري في حياة المدينة وعلى المدى الطويل
المطلة على الاستدامة.
آخر نصب الجدير بالذكر أيضا بوصفها
شهد جزءا كبيرا من التاريخ الطويل للمدينة. هذا هو من القصبة. احتقار
الانتهاكات والتجاوزات التي كانت ترتديه بناء
قصر العدل ، ومقر الصندوق الوطني
الأمن الاجتماعي ،
ثم مؤخرا في مسرح الهواء الطلق ، وهذا المبنى هو في ما
بقية جدرانه الخارجية وخاصة في القسم دون عائق من الفضاء
الأدلة الداخلية من أهمية قصوى في حياة المدينة. في الدولة
معرفتنا الحالية ، ونحن لا نعرف ما اذا كان الموقع بالفعل المحتلة
ثم النوميدية على الرغم من أن أي مصادر التدفق جاهد في صالح
مثل هذه الفرضية. في العصر الروماني ، على ما يبدو أن بناء الحرارية
بعض الأهمية تم بناؤه هناك. على الأقل أن
توحي جانبي tarmil
الحالية وكذلك اسم جدا التي قدمها السكان في هذه المؤسسة و
التي من الواضح أنها مشتقة من اسم لاتيني. في العصور البيزنطية ، والارستقراطي
بناه سليمان المقبل لفرض قلعة الحمامات ،
الجد من القصبة الحالية. هذا هو
آخر تجسيد للحصن من العصور الوسطى والحديثة. نظرت
حتى في القرن التاسع عشر في وقت متأخر as''one من أجمل في تونس "
كان من خلال تاريخها الطويل الف مرة الف مرة وحلق بناؤها
للدفاع عن المدينة وحماية شعبها. فقد عملت أيضا
مرات كثيرة كقاعدة للقوى الأجنبية أن تتخذ في تسليم
المدينة ومنطقتها. ما تبقى مرئية اليوم لا يعكس فقط
غاية الكمال في دور ومكان هذا النصب لكان
منذ قرون وحتى الاستقلال في حياة المدينة.
مما سبق ، يبدو
من الواضح أن الفهم السليم للتخطيط في المدينة المنورة
الحاضر لديهم معرفة جيدة واحدة من المدينة القديمة ، وتنظيمها
أمر أساسي. المنطقة في كلتا الحالتين هو نفسه تقريبا. وقد المعالم
احتفظ بنفس المهام من العصور القديمة حتى الوقت الحاضر. فإنه ليس من المستحيل
النظر فقط ، بل وعلى الطرق الرئيسية التي تمر عبر النسيج الحضري
المدينة التقليدية لم يثبتوا انهم أيضا أن يكون له أصل
يعود الى النوميدية! وهناك دراسة متأنية من المعالم الرئيسية لل
المدينة المنورة (المسجد الحرام ، الزوايا والمنازل والشوارع والأزقة ، الخ...) و
تنفيذ واستخدام أسماء الأماكن المحلية وكذلك للمساهمة
العاصمة استكشاف باطن الأرض هي التأكد من أن هذا
السؤال الأساسي إجابة مرضية.
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| | | abouhayder
عدد المساهمات : 1038 تاريخ التسجيل : 26/01/2010 الموقع : أم المدائن "قفصة"
| موضوع: رد: أم المدائن الجمعة 19 فبراير 2010 - 21:30 | |
| دعوني اقول لكم قليلا المعروف رومان Capsa تستند
2nd قرن قبل الميلاد. ويسمى في أيامنا هذه قفصة.
انها واحدة من أكبر المدن في المحافظات في افريقيا
Municipium proconsulaire.De إلى مستعمرة ، هذه المدينة كانت مزدهرة
دمرت في أعقاب الحرب بين يوغرطة ، الأمير البربر
النوميدية ضد سلطة روما. ماريوس Capsa هو أن الاحتلال
كما روى مؤرخ في Sallust ، ويدمر : انه تم تسليم "
الشعلة. من البالغين النوميدية ذبحوا وسائر
بيعوا كعبيد... "هذا العمل الهمجي وضد جميع
قواعد الحرب في العالم الروماني ، وقعت في أواخر صيف عام 107 قبل الميلاد المهني المتقدم.
إذا كنت تريد أن تعرف عن يوغرطة وحربه ضد روما ، وأنا
نصح بالتوجه قراءة على الانترنت ، والعالم البربرية. يوغرطة
قام بتسليم Bocchus له الملك زوج الأم من موريتانيا وMourrut
خنقا في روما بعد أسوأ إذلال. في أوقات
الحرب ، والمهزوم لم يعودوا فقط على أساس الوقائع الموضوعية...
انتصار هو دائما محفوظة للفائزين ، وربما ما تم
طرق للتغلب عليها. هذه المدينة هي مدينة للقوة
بعد أن كان لغزا والبيزنطي
Justinia تسميته بثورة ضد العامة عقبة بن نافع
القاعدة الفهري ، الذين استولوا على المدينة في 688 ، ويحاول إقناع البربر
الإسلام. في القرن الثاني عشر نقطة من الأدلة لاتينية
لا تزال قصيرة في قفصة الترجمة العربية). ولكن لسوء الحظ
هذه المدينة لا تتوقف عند هذا puisquen 1551 ، في مدينة تحت الحصار
من Dragut crsaire عين بالنيابة عن خير الدين بربروس. قفصة
مقاومة لكنه اضطر للاستسلام في عام 1556 بعد حصار لمدة خمس سنوات.
خلال الحرب العالمية الثانية ، فإن المدينة
مسرحا لمعركة شهيرة جريدة Guettar ، بين الشعبة و10th بانزر
القوات المتحالفة معها. جزء من القصبة تم تدميره بعد
bombarfements استمرار في عام 1943. عموما روميل قد ركبت له
مستودع للذخيرة. فإنه يحتفظ بها الجدران. كان
اقيمت فى عام 1434. في الوقت الحاضر يمكن للسياح اكتشاف
عدد قليل جدا من بقايا الآثار الرومانية خارج برك الرومانية :
بركتي محاط بجدران من الحجر والماء واضحة.
متحف صغير يحتوي على بعض الفسيفساء.
وهناك متحف التاريخ
المحافظة على الفسيفساء الجميلة Capsa العصور القديمة : الملاكمة ،
رياضيا ، وفينوس الصيد. وعلاوة على ذلك ، وجولات من
مركز السجاد اليدوي في دار بيك من المثير للاهتمام. وسط
النموذج في سنتين من الفتيات العاملات. أنها تحمل ماتس
البربرية نمط والبطانيات المنسوجة "Haoula" و "Ferrachia"
إنجازات وإنما أيضا على بطاقات من المدرسة الفلمنكية. في
متحدثا من الحصير ، نتحدث عن الحرفيين قفصة ، الذي يحتفل به هذا العام
الماضي في دار الثقافة ابن رشيق
"قفصة ، وهو لا يزال في الحجية الأرض لعدة قرون ، ل
تغذية مخيلة الشعراء والكتاب والرسامين ،
الحرفيين... وعلى تأجيج أذهان المؤرخين وعلماء الآثار.
ضاربة بجذورها في التاريخ ، قفصة اسمه السابق هو واحد من الشرق Capsa
المراجع الرئيسية في الثقافة ، التي épipaléolitique
وضعت في شمال أفريقيا بين 8th والقرن 10th. أل
كومة من قذائف القواقع التي وجدت ليست بعيدة عن هذا
المدينة تشهد على عظمة تلك الحضارة التي اتسمت
تاريخ البشرية منذ زمن سحيق. بين الماضي
هذا مجيد ومتألف ، سكان قفصة وقد صممت
ملامح القصة من المواد الحرفية الجميلة. معروف
لصناعة النسيج التقليدية ك "كليم" ، و "Mergoum" و "هولى
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| | | abouhayder
عدد المساهمات : 1038 تاريخ التسجيل : 26/01/2010 الموقع : أم المدائن "قفصة"
| موضوع: رد: أم المدائن الجمعة 19 فبراير 2010 - 21:32 | |
| قفصة ، ولوس انجليس المرشح
قفصة
! وأكثر من عشرين عاما منذ
منذ وقت طويل من
لم آلاف سنة منذ مائة سنة
خطأ حيث توفي الوقت العصي
ولد للرعاة مع الموظفين
الهراوات. قفصة!
لا وقت لديهم الوقت
الطقس جيد في السنوات الماضية
حيث ألف الشركاء بنى برجا
ملطخة بالدم والحب والكراهية
عشاق السابقة. قفصة!
يفقد الوقت حوريات البحر والغناء
الأغنية النهائي بدون البحرية قطع غيار
على الطرق البلدان أشباح
المدن حيث لم الرجال هم الملوك
خلال لحظة تذكر حيا ديس
اشتباكات المناجم العميقة والانتظار
الموت لإيمانهم. قفصة!
ويحتفظ في الوقت الوقت تنفس
من روحه المتراخية من النوم أكثر من اللازم
في كتابه "هارا" فقط وجدت قليلا من العمر
ربما قديمة جدا لبناء الفرح
ملموسة جدران السجون الذهبي
الفاتحين الجديدة قفصة
توفي في وقت لرؤيتها تموت سباحة
في حالة عدم وجود جثث الاطفال و
من يبتسم فواصل السجلات دون غياب
النخيل القطران وبيرنز
السحرة! والجزء الرمادي صفة صوت الكلام
فخ متطورة جدا ل
لرؤسائه الساحرة حبيبته
تحمل نفس الاسم
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| | | العمدة
عدد المساهمات : 367 تاريخ التسجيل : 09/02/2010
| موضوع: رد: أم المدائن السبت 20 فبراير 2010 - 0:27 | |
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| | | abouhayder
عدد المساهمات : 1038 تاريخ التسجيل : 26/01/2010 الموقع : أم المدائن "قفصة"
| موضوع: رد: أم المدائن السبت 20 فبراير 2010 - 18:43 | |
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| | | weld redeyef
عدد المساهمات : 6 تاريخ التسجيل : 15/12/2011 العمر : 36 الموقع : REDEYEF
| موضوع: رد: أم المدائن الخميس 15 ديسمبر 2011 - 14:38 | |
| السلام عليكم أريد معلومت مدققة عن تاريخ مدينة الرديف و شكرا | |
| | | | أم المدائن | |
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